Gotham – S05E02 : Trespassers

Page récapitulative de la série Gotham.

Après un premier épisode efficace et plutôt réussi, que vaut le deuxième de cette cinquième saison ?

[Histoire]
Pour sauver Selina Kyle, Bruce Wayne doit trouver « la sorcière », en réalité… Poison Ivy !

Barbara Kean essaie de se remettre de la mort de Tabitha (tuée par le Pingouin dans l’épisode précédent).

James Gordon et Harvey Bullock enquêtent sur une exploitation d’enfants retenus prisonniers et forcés de creuser un tunnel par un groupe de mercenaires — mené par un certain Sykes — apparemment ceux-ci sont touchés par une maladie qui les oblige à porter des masques à gaz (projetant un antidote) en continue.

Le Sphinx essaie de comprendre ce qu’il fait « la nuit » quand il ne se contrôle pas puisqu’il se réveille systématiquement sans se souvenir de ses actions de la veille…

[Critique]
Le sang coule sans retenue, la série ne traîne plus en longueurs inutiles (normal, elle a été raccourcie de moitié) et… l’ensemble fonctionne plus ou moins. Comme toujours, David Mazouz (Bruce Wayne) et Barbara Kean (Erin Richards) plombent le show à cause de leur moyen jeu d’acteur et l’écriture de leur personnage. Ils occupent un bon quart (voire un petit tiers) de l’épisode, donc toute cette partie est la moins réussie. Le reste se regarde sans déplaisir : de bonnes scènes d’action, quelques angoisses bien ficelées, chaque personnage avance de son côté, etc.

Paradoxalement, la fiction met en avant la situation inédite du no man’s land sans pour autant que le spectateur constate un réel changement par rapport à un épisode des précédentes saisons — comprendre : la ville semble être la même qu’elle soit coupée de tous ou non… Cela aurait pu se dérouler dans une autre saison que, in fine, ça n’aurait pas changé grand chose. Ce n’est pas bien grave en soi mais il y a peut-être des améliorations à effectuer sur ce point. Côté incohérence, on s’étonne — justement — de voir autant de citoyens vivre visiblement « correctement » en se détendant dans le night club de Barbara par exemple !

Pour l’anecdote, on retrouve deux rôles aperçus brièvement fin de saison quatre : Mother et Orphan (ce dernier est le futur père de Cassandra Cain, alias une Batgirl), plus ou moins puisés dans la série de comics Batman & Robin Eternal.

La grande gagnante de cet épisode reste la photographie, aussi soignée qu’à l’accoutumée voire davantage ! Quelques beaux cadrages, une ambiance anxiogène crédible et, bien sûr, un travail sur la lumière très léchée et particulièrement efficace.

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