Gotham – S05E07 : Ace Chemicals

Page récapitulative de la série Gotham.

[Histoire]
Alfred a disparu depuis plusieurs jours (enlevé par Jeremiah fin de l’épisode précédent). Le GCPD et bien sûr Bruce Wayne le recherchent activement. Jeremiah a élaboré un macabre plan spécialement pour le jeune milliardaire.

Barbara Kean est enceinte (de James Gordon) et souhaite que Leslie Thompkins soit son médecin.

Le Pingouin et Selina tentent de trouver un moyen de quitter Gotham et découvrent que la voie maritime est minée.

[Critique]
Enfin un épisode qui remonte le niveau. Pas étonnant : Jeremiah (toujours campé par le magnétique Cameron Monaghan) occupe une place centrale. Même si une partie de son plan (se rapprocher de Bruce dans la haine puisque l’amour n’est pas possible) semble dénué de sens — mais après tout, c’est « cohérent » pour un fou —, on prend clairement plaisir à voir ce clown du crime gesticuler dangereusement.

Le titre de l’épisode l’annonçait (ce qui n’a pas toujours été le cas) : la chute dans une cuve d’acide a bien lieu. Va-t-on enfin assister à la naissance du « vrai » Joker ?

À côté gravitent les efficaces Ecco / Harley Quinn et le Chapelier Fou, pas vus depuis un moment, la photographie toujours aussi soignée du show et toujours les mêmes défauts : David Mazouz en Bruce Wayne, des effets spéciaux oscillant entre le bon (la destruction du Manoir Wayne — rappelant Batman Begins) et le médiocre (l’acide vert fluo), des suspensions de crédulité obligatoires pour ne pas lever les yeux au ciel (dix mille personnes hypnotisées en deux temps trois mouvements, Bruce épuisé, fatigué… mais sans cerne et très énergique — sans doute affamé aussi mais ne prenant pas la peine de manger alors qu’il le peut ; d’ailleurs d’où sortent les mets raffinés de la cuisine des Wayne ? et pourquoi personne n’avait songé à s’introduire dans ce Manoir à part Jeremiah ?) et un triangle amoureux insupportable (Lee, Gordon et Barbara).

L’aspect no man’s land est enfin nettement plus mis en avant, graphiquement tout d’abord, avec des plans de transitions montrant les ponts détruits, puis les mines dans l’eau et, enfin, la difficulté et volonté de s’échapper du lieu. Un aspect bienvenu qui était paradoxalement peu abordé de manière frontale depuis le début de cette cinquième saison qui peine toujours à être réellement passionnante. Mais malgré ses éternels défauts, cet épisode se hisse assez facilement parmi les meilleurs de cette dernière saison, c’est peut-être même le plus réussi jusqu’ici (pas très difficile en même temps). Il faut poursuivre dans cette voie pour les cinq derniers.

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