Archives par mot-clé : James Tynion IV

Batman Detective Comics – Tome 04 : Deus Ex Machina

La série Detective Comics de l’ère Rebirth se poursuit avec une qualité hétérogène. Ce quatrième tome ne déroge pas à la règle, alternant du bon et moins bon. Explications.

[Résumé de l’éditeur]
En formant une équipe, Batman n’avait pas seulement pour but de protéger Gotham, il voulait également mettre ses alliés à l’abri d’attaques ciblées. Mais faire partie d’une équipe n’a pas que des bons côtés pour ses membres, surtout quand les fantômes de leur passé resurgissent soudain… Et l’heure est grave, puisque la Bat-Family est dans la ligne de mire de l’Ordre de St. Dumas, un groupuscule qui a formé Azrael et qui dispose d’un nouvel assassin, une intelligence artificielle nommée Ascalon. Afin de sauver ses amis, Batman va devoir se servir du plus puissant des artéfacts magiques : la Machine de Dieu. Mais cela sera-t-il suffisant pour vaincre Ascalon ?

[Histoire]
Spoiler intervient dans une prise d’otage, opérant toujours en marge de Batman et ses alliés car elle ne partage plus les mêmes convictions sur leur statut de sauveteurs (cf. tome 2).

Luke Fox et Jean-Paul Valley assistent à un match de basket quand un certain Nomoz fait irruption, sévèrement blessé. Nomoz est l’ancien mentor de Jean-Paul à l’époque où il œuvrait en tant qu’Azrael. Il prévient ce dernier de l’arrivée d’un nouvel ennemi : Ascalon.

En parallèle, au Casino de la Banquise du Pingouin, Bruce Wayne renoue avec Zatanna la sorcière, tous deux sont justement attaqués par Ascalon !

Entre l’intelligence artificielle des robots de Fox, la magie de Zatanna et la foi de Jean-Paul, c’est un affrontement de mélanges des genres étrange qui se joue !

[Critique]
Ce quatrième tome est dans la droite lignée du précédent : ni mauvais, ni excellent. Il propose de bonnes choses et de moins bonnes. Le scénario est toujours écrit par James Tynion IV, épaulé par Christopher Selba uniquement pour le premier épisode – qui montre Spoiler avant de la mettre aussitôt de côté. D’un côté il montre Zatanna (et donc la magie), d’un autre Jean-Paul Valley (et donc un mixe entre secte et religion/foi – ce qui va souvent de pair), ce dernier est le protagoniste mis en avant dans le volume, tous comme ceux d’avant mettaient une personne de l’équipe sous les radars. Cette alternance originale et intrigante fonctionne plus ou moins : parfois palpitant ou agaçant.

On apprécie explorer le passé de Bruce et Zatanna, le duo fonctionne à merveille, aussi bien dans les flash-backs, où plane l’ombre de Ra’s al Ghul, que dans le présent où la puissance de la magicienne est mise à l’épreuve ! En revanche, on a du mal avec les péripéties mi-bibliques, mi-fantaisiste d’Azrael et cette étrange culte autour de lui. Autant Jean-Paul est convaincant sous son alias civil et un bon élément en tant que justicier, autant tout ce qui l’entour dénote pas mal (une récurrence chez ce personnage créé pour la saga Knightfall à la base – et où l’on pouvait déjà faire ces mêmes reproches à l’époque – dont la célèbre armure finale a été ici modernisée, petit plaisir coupable pour les fans, cf. image tout en bas de l’article pour ceux qui veulent découvrir). On retrouve aussi le docteur Victoria October, qui surgit un peu de nulle part si on a la mémoire courte (elle était apparue dans le tome 2).

En somme, le mélange des genres est assez particulier, le mysticisme, voire l’ésotérisme contrebalance avec l’intelligence artificielle robotique maintes fois rabâchée (le titre originel est d’ailleurs Intelligence et non Deus Ex Machina) mais au traitement, in fine, assez convenu (avec un clin d‘œil sympathique au costume – ou plutôt l’armure – « Chappie » de Batman La Relève). Ajoutons à cela la partie avec Azrael, son gourou et ses rituels, on obtient un étrange mixe qui prend en fonction des appréciations de chacun (ici on trouve que ça marche moyennement comme expliqué). Néanmoins, l’ensemble se lit toujours aussi bien, entre un rythme prenant et un bon équilibre entre actions et dialogues. Seule l’ouverture avec Spoiler tranche avec le reste du titre puisqu’on ne la revoie pas du tout après sa rencontre avec Anarky (il faut se tourner vers le prochain tome pour découvrir leur relation).

La conclusion du titre annonce d’ailleurs de belles choses (attention aux révélations, passez au paragraphe suivant sinon) : Batman et ses alliés apprennent que Red Robin est vivant, le père de Jean-Paul (commanditaire de l’Ordre de St. Dumas) rejoint Ra’s al Ghul, ce dernier annonçant un mystérieux bienfaiteur tirant les ficelles dans l’ombre. Rappelons que le père de Zatanna, Zatara, connait aussi Ghul, sera-t-il de retour lui aussi ? Beaucoup de possibilités donc, l’occasion de reconnecter les premiers ennemis (La Colonie), les victimes (Le Syndicat), les différentes Ligues (Ombres et Assassins) et ce qu’on a vu dans ce quatrième volume. Plus que trois avant la conclusion de la série !

Un point pénible lié à l’écriture de Zatanna. Celle-ci clame ses sorts « à l’envers », c’est-à-dire que les lettres des mots sont inversés. Ainsi pour « foudre« , il y aura écrit « erduof« . Sur un mot de temps en temps pourquoi pas, mais quand il y en a plusieurs, que ceux-ci se lisent donc de droite à gauche mais que la succession des mots est, elle, soit de haut en bas, soit de gauche à droite, soit de droite à gauche, c’est usant. Ça casse complètement la lecture et ce n’est pas pratique du tout. La faute aux auteurs qui ont toujours opté ainsi pour ce personnage ainsi que la traduction française – cf. image ci-dessous.

Les dessins sont cette fois assurés par Alvaro Martinez tout au long de la fiction sauf pour le premier épisode (sur Spoiler), signé Carmen Carnero. L’homogénéité graphique est donc assurée avec un ensemble franchement réussi, offrant de belles planches (parfois double et à lire horizontalement, comme d’habitude) et une colorisation maîtrisée, avec une volonté de traits « réalistes » pour une bande dessinée offrant de la magie, des robots, des créatures et de l’urbanisme, sacrée prouesse qu’on félicite ! Au demeurant, cette saga Detective Comics reste toujours aussi plaisante par son équipe directrice atypique (le Chevalier Noir et ses alliés donc), conférant une certaine originalité bienvenue. Rien que pour ça il est quand même dommage de passer à côté malgré ses faiblesses narratives évidentes.

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 24 août 2018 précédemment publié dans les magazines Batman Rebirth #11 à #14 (avril à juillet 2018).

Contient Batman : Detective Comics #957-962

Scénario : James Tynion IV, Christopher Selba
Dessin : Alvaro Martinez, Carmen Carnero
Encrage : Javier Mena, Brad Anderson
Couleurs : Karl Story, Richard Friend, Carmen Carnero, Raul Fernandez

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Stephan Boschat (studio MAKMA)

Acheter sur amazon.fr : Batman Detective Comics – Tome 04 : Deus Ex Machina



Batman Detective Comics – Tome 03 : La Ligue des Ombres

Après un second tome très convaincant, retour sur le troisième volume de la série Batman Detective Comics sous l’ère Rebirth.

[Résumé de l’éditeur]
Depuis des années, la Ligue des Ombres agit en secret pour prendre le contrôle de Gotham. L’équipe dirigée par Batman et Batwoman va devoir affronter ce qui n’était jusqu’ici qu’une sinistre rumeur. Mais au milieu de cette lutte sans merci, le secret des origines d’Orphan menace la stabilité du groupe.

[Histoire]
Les alliés de Batman traversent une période compliquée : Orphan est toujours autant isolée malgré son amitié avec Harper Row, Gueule d’Argile broie du noir car son ADN en tant que Basil Karlo est de moins en moins présent dans son corps, Jean-Paul Valley tente d’intégrer tant bien que mal l’équipe, etc.

Le colonel Jacob Kane, père de Kathy (Batwoman), toujours prisonnier, justifie ses actes passées pour protéger Gotham de la mystérieuse Ligue des Ombres. Un prétexte pour le Chevalier Noir qui pense que cette organisation sert juste à faire peur à la Ligue des Assassins de Ra’s al Ghul.

Pourtant, Lady Shiva est de retour dans la ville. La mère de Cassandra Cain (Orphan) est-elle derrière une attaque groupée ressemblant fortement à un mode opérateur du Joker ?!

Et pour ne rien arrangé : le maire Hady est assassiné et le coupable présumé est… Batman !

[Critique]
Tome de transition assez chargé voire confus. On s’y perd un peu entre la Ligue des Ombres ET celles des Assassins (sachant que la première a déjà porté le nom de la seconde et vice-versa – notamment dans le film Batman Begins, ce qui peut induire en erreur un lectorat novice). Le point fort de l’œuvre est, à l’instar des deux précédents, la mise en avant de certains personnages secondaires. Ici c’est principalement Cassandra Cain qui occupe cette place (et un peu Gueule d’Argile). La jeune femme s’ouvre aux autres et elle croise sa mère, Lady Shiva.

À ce titre, ce tome confirme à nouveau que la série est la suite directe de Batman & Robin Eternal (qu’elle cite plusieurs fois depuis le début), de quoi allécher les lecteurs à se tourner vers cette saga s’ils ne la connaissent pas (dont le premier cycle, Batman Eternal, était une réussite totale là où le second, Batman & Robin Eternal, enchaînait les ratés) ou à récompenser les fans de longue date avec une extension plus ou moins réussie mais suffisamment originale pour être lue avec un certain intérêt. Dans les deux cas c’est gagnant (pour l’éditeur).

Les intrigues se connectent plus ou moins mais bénéficient de grosses facilités scénaristiques : les blessés reviennent vite au combat (on parle de trois personnages s’étant pris une épée dans le ventre !), Orphan anéantit à elle-seule une armée, Ra’s al Ghul arrive tranquillou dans la Bat-Cave, Lady Shiva maîtrise Batman en deux mouvements, etc. Tout va un peu trop vite pour qu’on y croit aisément… Il est d’ailleurs dommage d’avoir choisi la couverture de Ghul contre Batman puisque le célèbre ennemi n’intervient qu’en fin d’ouvrage et s’avère être un élément de surprise.

Pas mal de défauts donc, côté écriture surtout malgré les éléments habituels de la fiction qui fonctionnent toujours bien : le rythme est bon, l’équilibre de l’équipe fonctionne avec toujours un ou deux protagonistes plus soigné à chaque tome, etc. Mais cette fois (surtout après l’excellent deuxième volume), tout est « trop gros » pour qu’on suspende notre crédulité au plaisir du divertissement. L’auteur James Tynion IV signe son premier « loupé » au bout de trois tomes (les guillemets sont de mises car, on insiste, ce n’est pas non plus mauvais ou raté, juste qu’on a du mal avec ces énormités scénaristiques…).

L’histoire n’est pas mauvaise en soi mais conjugue trop d’énormités pour qu’on y prenne vraiment du plaisir. Heureusement, les dessins régalent la plupart du temps, avec parfois de beaux combats (et toujours des planches à lire « horizontalement » étalées sur deux pages sans qu’on s’en rende compte de prime abord ou gâchant la lisibilité tant il faut écarter le livre au milieu pour conserver une certaine lisibilité – dommage donc, mais c’est un problème relevé à chaque tome). Du côté des artistes, c’est un festival : Marcio Takara, Christian Duce, Fernando Blanco, Alvaro Martinez et Eddy Barrows (bien connu des fans des Nightwing période New 52). En somme, il s’agit de l’équipe artistique plus ou moins habituelle sur le titre avec des styles assez similaire et une cohérence graphique respectée. Les coloristes (sept !) sont là aussi les familiers de la bande dessinée (cf. rubrique À propos).

Pour l’anecdote, La Ligue des Ombres mentionne le second tome d’All Star Batman et s’achève sur un chapitre back-up montrant Batman et Red Robin (seule présence du co-équipier dans l’histoire) annonçant Batman Metal. Spoiler n’apparaît pas dans ce troisième tome (on la retrouvera brièvement en introduction du quatrième puis dans le cinquième), une mystérieuse armure au début du livre ne trouve pas d’écho plus tard (là aussi il faudra attendre le tome suivant) et l’ennemi très secondaire Ulysse est « à suivre », il y a un bon potentiel. Pas mal de crayonnés et croquis complémentent la traditionnelle galerie des couvertures alternatives des chapitres en guise de bonus. Du reste, comme évoqué dans la critique, on partage un mélange de déception et lecture simpliste…

[À propos]
Publié le 6 avril 2018 chez Urban Comics, précédemment publié dans les magazines Batman Rebirth #8 à #11 (janvier à avril 2018).

Contient : Detective Comics #950-956

Scénario : James Tynion IV
Dessin : voir critique
Couleur : Dean White, Alex Sinclair, John Rauch, Allen Passalaqua, Marcelo Maiolo, Brad Anderson, Adriano Lucas
Encrage : Raul Fernandez, Eber Ferreira

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Stephan Boschat (studio MAKMA)

Acheter sur amazon.fr : Batman Detective Comics – Tome 03 : La Ligue des Ombres

(Admirez ce « Café du chien »…)

Batman – La Nuit des Monstres

Proposé comme un récit complet, La Nuit des Monstres se déroule en réalité juste après les premiers tomes de Batman Rebirth (Mon nom est Gotham), Detective Comics (La Colonie) et Nightwing Rebirth (Plus fort que Batman). La lecture de ces trois autres volumes est-elle obligatoire ? Que vaut La Nuit des Monstres en tant que volume unique et est-ce que ce récit est indispensable dans la mythologie du Chevalier Noir ? Découverte d’un titre publié aussi bien librairie que dans deux numéros du magazine Batman Rebirth (les #3 et #4).

batman-8211-la-nuit-des-monstres  

[Résumé de l’éditeur]
Tandis qu’une tempête aux allures de catastrophe naturelle approche de Gotham City, c’est entouré de ses fidèles alliés, avec Batwoman, Nightwing, Duke Thomas ou encore Spoiler, que Batman s’apprête à affronter une armée titanesque. Des monstres aux ordres d’une puissance inconnue et terriblement ingénieuse.

[Critique]
La nuit des monstres porte extrêmement bien son nom puisque le récit se déroule intégralement dans une nuit où, évidemment, les monstres sont de sortie. Cela permet d’avoir un rythme assez prenant en multipliant les points de vue : d’un côté Batman et Batwoman, d’un autre Orphan, Spoiler et Gueule d’Argile puis Nightwing rejoint par Gotham Girl. Les échanges fonctionnent très bien (Steve Orlando est chargé d’unifier les dialogues en épaulant chaque scénariste des trois séries qui constituent ce cross-over).

S’il n’y a pas spécialement besoin de lire ces fameuses séries (leur numéro un respectifs) pour la compréhension globale, attention à quelques révélations. On pense, entre autres, à la disparation de Red Robin (absent de La Nuit des Monstres) qui trouve son explication dans le premier tome de Batman – Detective Comics (La Colonie), la genèse de la constitution de la team atypique emmenée par Batwoman ou encore l’origine du personnage de Gotham Girl à découvrir dans le premier volume de Batman Rebirth (Mon nom est Gotham) ainsi  que les faits d’armes de Strange (voir plus loin). Peu de connexions avec la série Nightwing Rebirth en revanche.

Des héros, des monstres, une nuit agitée… Comme dit on va à l’essentiel et c’est efficace, chaque petit groupe de justiciers doit combattre une ou plusieurs créatures ou bien sauver des citoyens qui perdent petit à petit leur calme. Pire : il semblerait qu’en étant infecté, n’importe qui puisse se transformer en monstre ! Pour une fois, la couverture n’était pas trompeuse et dévoile même un enjeu intéressant : Nightwing lui-même va devenir une créature cauchemardesque !

Si la narration suit un sentier plus ou moins balisé mais plaisant, elle peine un peu à cerner l’ennemi derrière ces actes, à savoir Hugo Strange (déjà auteur de procédés similaires, cf. le réputé Batman et les Monstres ou La Proie d’Hugo Strange pour explorer ce vilain emblématique). Le célèbre Docteur est montré très rapidement en début d’ouvrage (musclant son corps de façon hallucinante grâce au Venin de Bane) avant de disparaître. Pourtant, le Chevalier Noir sait que Strange se cache derrière les créations des monstres et est évoqué tout le long sans qu’on sache réellement comment et pourquoi Batman l’a su (sauf si on a lu le premier tome de Batman Rebirth bien sûr). C’est probablement le point faible du titre (d’être un peu moins accessible sans les connaissances des tomes précédents de deux séries diverses) car au demeurant, on est séduit par les combats faces aux titans humanoïdes qui, parfois, permettent de belles compositions graphiques !

En effet, malgré les trois dessinateurs différents, l’ensemble n’est pas dénaturé par un style se démarquant trop des autres, à l’exception de Riley Rossmo, davantage épuré et éloigné d’une approche dite mainstream. Roge Antonio et Andy MacDonald confère une approche somme toute très classique mais efficace. L’intérêt se situant dans les impressionnantes pleines pages qui parsèment l’ouvrage (et ses couvertures alternatives et croquis de recherche en bonus à la fin), cf. nombreuses illustrations en fin de cette critique.

Les amoureux du destruction-porn, monstres improbables (on pense un peu à des kaijus) et autres grandiloquences improbables (des Tours Waynes transformées en armes de guerre – modifiées par Batman en prévision d’une attaque de ce genre, quel homme !). Gotham se retrouve une fois de plus à feu et à sang, rappelant les débuts de Batman Eternal (où officiait déjà le scénariste James Tynion IV, à l’œuvre sur la série Batman – Detective Comics  désormais) et quelques segments de Batman période Snyder.

En synthèse, La Nuit des Monstres (Night of the Monster Men) est une aventure nocturne sympathique, qui fait clairement le boulot, ça ne révolutionne rien mais ça change un peu côté équipes de super-héros – la coopération fonctionne plutôt bien ici, incluant Gueule d’Argile dans une métamorphose inédite. On n’a d’ailleurs pas l’impression de suivre trois séries différentes mais bel et bien une histoire cadrée et fluide.

A lire intrinsèquement en tant que récit complet, ça n’a pas trop d’intérêt mais à découvrir en pleine connaissance des autres séries gravitant autour, cela apporte un complément plus ou moins pertinent (notamment après les premiers volumes de Batman Rebirth et Batman – Detective Comics). Un divertissement qui sort un peu des sentiers battus et à prix correct (16€), c’est un donc un grand oui ici !

[A propos]
Publié chez Urban Comics le 20 octobre 2017
Également publié dans les magazines Batman Rebirth #3 et #4 (août/septembre 2017)
Contenu : Batman Rebirth #7-8 + Detective Comics #941-942 + Nightwing Rebirth #5-6

Intrigue : Steve Orlando, Tom King (Batman), Tim Seeley (Nightwing), James Tynion IV (Detective Comics)
Scénario : Steve Orlando
Dessin : Riley Rossmo (Batman), Roge Antonio (Nightwing), Andy MacDonald (Detective Comics)
Couleur : Ivan Plascencia (Batman), Chris Sotomayor (Nightwing), John Rauch (Detective Comics)

Traduction : Jérôme Wicky et Thomas Davier
Lettrage : Stephan Boschat (studio MAKMA)

Acheter sur amazon.fr : Batman – La Nuit des Monstres (16€)