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Batman Metal – Tome 02 : Les Chevaliers Noirs

Article récapitulatif sur l’univers de la série et ses conséquences.

Batman Metal Les Chevaliers Noirs Tome 2

[Résumés de l’éditeur]
Tome 01
: Enquêtant sur l’existence et les propriétés de différents métaux disséminés à travers la planète depuis des millénaires, Batman découvre un portail ouvrant sur un anti-multivers (le « Multivers Noir », nda) ; des dimensions parallèles où l’Histoire a déraillé et où des Chevaliers Noirs terrifiants ont supprimé les membres de la Ligue de Justice. Aujourd’hui, ces derniers décident d’envahir notre dimension.

Tome 02 : Alors que les plans de Barbatos concernant Batman apparaissent au grand jour, ses agents du Multivers Noir pénètrent notre réalité et confrontent leurs membres référents de la Ligue de Justice. Mais qui sont en réalité le Dévastateur, Red Death, la Noyée ou bien encore le Batman qui Rit, ces Chevaliers Noirs qui tous semblent être une version déformée du plus grand des justiciers, Batman ?

[Résumé]
Sous l’égide de Barbatos, dieu chauve-souris du Mal qui poursuit Wayne depuis l’aube de l’humanité, le Batman Qui Rit, fusion de la personnalité de Bruce Wayne et du Joker, amène sur Terre 0 (où se déroulent les aventures des super-héros) ses « Chevaliers Noirs », issus du Multivers Noir (donc d’une des 52 Terre existantes mais « négatives » : -52, -44, -32, etc.). Chacun étant une version maléfique de Batman, qui a renié son code moral et usurpé ou bénéficié des pouvoirs d’un super-héros existant (Flash, Cyborg, Green Lantern, etc.). On découvre l’histoire de ces Dark Nights Metal, les motivations qui les ont basculées vers la folie et leur arrivée sur Terre .

[Histoire détaillée par personnage]

Red Death

Sur la Terre -52, Batman arrive à fusionner avec Flash pour récupérer sa Force Véloce. Devenu Red Death, ce Chevalier Noir ne recule devant rien pour sauver le monde qui est pourtant en train de s’effondrer. Barry Allen tente d’être sa voix de conscience… Le Batman Qui Rit, envoyé par Barbatos, projette Red Death sur la Terre 0, premier monde du Multivers (où se déroulent les évènements vus dans le premier tome), à Central City…

Murder Machine

Le Batman de la Terre -44 retrouve Cyborg dans la Tour de Garde (de la Terre 0) où il s’était isolé pour étudier ce qu’il se passait à Gotham City et Central City. Ce Batman est doté d’une intelligence artificielle conçu par Cyborg dans son monde. Cette IA, basé sur les connaissances d’Alfred — véritable père pour Bruce qui a été tué par ses ennemis — a dépourvu le Chevalier Noir de la peur et la tristesse. Ce Murder Machine affronte Cyborg…

Dawnbreaker


À Gotham City, sur la Terre -32, Bruce Wayne est choisi juste après la mort de ses parents pour intégrer les Green Lantern. Avide de vengeance, le jeune homme se sert de l’anneau pour tuer l’assassin des Wayne. Il montre une telle volonté que la célèbre bague émeraude n’arrive pas à ne pas lui obéir (la force létale est normalement interdite dans le Corps des Green Lantern). Tuant son merci, ce Green Lantern se laisse envahir peu à peu par les ténèbres. Recruté lui aussi par le Batman Qui Rit, le Dawnbreaker se rend à Coast City pour en découdre avec Hal Jordan…

La Noyée

Bryce Wayne débarque sur Terre 0. Cette femme provient de Terre -11 où elle était en croisade contre Aquawoman (les sexes sont « inversés » dans son monde). En arrivant dans les océans de Terre 0, la Noyée croise le fer avec Aquaman et Mera

L’Impitoyable

Sur Terre -12, après un combat contre Mars, Wonder Woman rend l’âme et Batman hérite de ses pouvoirs (grâce à un heaume magique) et devient un véritable Dieu, surpuissant. Quand il se rend, inéluctablement, sur Terre 0, c’est pour interrompre une réunion chez les élites de l’armée : Steve Trevor, Amanda Waller, le père de Lois Lane, etc. Ils débattaient des marches à suivre en l’absence d’efficacité des super-héros. L’Impitoyable compte bien faire les choses à sa manière…

Devastator


À Metropolis de Terre -1, Batman est contraint de fusionner avec une souche de Doomsday pour combattre Superman. Des années plus tard, ce Devastator déboule à Metropolis de Terre 0 pour regagner le cœur de… Lois Lane ! Il diffuse en plus un puissant virus qui « zombifie » les citoyens. Mais Supergirl se dresse sur son chemin…

Le Batman Qui Rit

Sur Terre-22, après un énième combat entre le Chevalier Noir et le Joker, ce dernier succombe sous les coups du justicier. On apprend qu’il était mourant de toute façon à cause des produits chimiques qui l’avaient transformé et le rongeaient de l’intérieur. Mais dès que le cœur du Joker s’est arrêté de battre, il a libéré une nanotoxine qui a contaminé Bruce Wayne… La dernière volonté du Clown du Crime va s’exaucer : son meurtrier va devenir comme lui. Une fusion entre l’esprit organisé de Batman et le code d’honneur maléfique du Joker : le Batman Qui Rit.

En parrallèle, Superman est à Metropolis (sur Terre 0 donc, faisant suite aux évènements du tome précédent). Le Dr Fate l’extirpe in extremis (après un combat contre les fameux Chevaliers Noirs) dans une dimension de poche, au bar de l’oubli, où il retrouve Kendra (provenant de l’île des Blackhawks). Un portail conçu par le Dr Fate, Steel et Mr Terrific où l’on retrouve d’autres héros sauvés de justesse… Que font-ils faire ? Affronter les Chevaliers Noirs ou rejoindre « leur » Batman, prisonnier de Barbatos ?

[Critique]
Encore un tome très bavard, ambitieux et original mais cette fois plus digeste que son prédécesseur ! Moins d’explications complexes et confuses, ici on passe surtout à l’action avec de nouveaux personnages. Une audace aussi bien graphique (les looks des différents Chevaliers Noirs) que scénaristique (leurs histoires et l’évolution globale de l’ensemble). On y trouve un plaisir non-dissimulé, entre la singularité de l’ensemble — inédite dans l’univers DC — et la fluidité narrative efficace (qui manquait cruellement au premier tome). On pourrait même presque lire ce volume comme un one-shot… En se concentrant sur les origines de ces maléfiques Chevaliers Noirs, le récit offre une petite « pause » bienvenue dans l’intrigue principale (certains le déploreront mais après toutes les lourdeurs du premier tome, cela fait un bien fou !).

Toutefois, après les premières plongées dans les méandres ténébreuses de ces Bruce Wayne en proie à la folie, on devine aisément ce qu’il va se dérouler pour chacun d’eux : perte de repères, soif de puissance, fusion ou appropriation des pouvoirs d’un membre de la Justice League, sauvetage de dernière minute par le Dr Fate pour ce dernier, continuation des meurtres sur sa Terre et ou accroissement de sa posture puis recrutement par le Batman Qui Rit et arrivée sur Terre 0. Cette recette répétée reste néanmoins captivante, le tout dans un acharnement de violence et de chaos.

Un chapitre de la série mère Batman Metal se déroule entre La Noyée et L’Impitoyable et un dernier en marge de celle-ci (Batman : Lost) conclut l’ouvrage (suivi de quelques bonus éditoriaux). Il parcourt la psyché de l’homme chauve-souris, prisonnier du Multivers Noir, et revient sur l’Histoire de Batman avec divers éléments plus ou moins « cultes » dont certains connectés  aux travaux de Morrison et Snyder.

Il est ainsi fait mention de la classique Affaire du Syndicat de la Chimie (Detective Comics #27, à lire dans Batman Anthologie), du sacrifice d’une jeune femme en 1794 pour réveiller Barbatos (Batman 452-454, inclus dans le quatrième tome de Grant Morrison présente Batman), d’Alan Wayne, architecte de Gotham et ancêtre de Bruce (Batman #3, à lire dans La Cour des Hiboux) et de la tribu sauvage (quasi préhistorique) la Horde de sang (Batman : The Return of Bruce Wayne #1, à découvrir dans le cinquième volume de Grant Morrison présente Batman). Bel hommage qui ravira les connaisseurs acharnés du Caped Crusader.

Au scénario, tout est supervisé par Scott Snyder et James Tynion IV, complices de longue date pour bâtir une nouvelle mythologie autour du Chevalier Noir depuis le début des années 2010. Plusieurs plumes se prêtent au jeu pour donner vie aux Batmen Maléfiques : Josh Williamson, Frank Tieri, Sam Humphries, Dan Abnett et Peter J. Tomasi. Aux pinceau c’est un véritable festival ! En plus de Greg Capullo, une armée se succède : Doug Mahnke, Yanick Paquette, Jorge Jimenez, Carmine Di Giandomenico, Riccardo Federici, Ethan Van Sciver, Philip Tan, Tyler Kirkham, Francis Manapul, Tony S. Daniel et Riley Rossmo, ouf ! Sans oublier les encreurs additionnel et coloristes, eux aussi en nombre conséquent. On aurait pu craindre pléthore de styles graphiques différents qui donneraient lieu à un ensemble décousu, hétérogène et avec du moins bon, il n’en est rien. Bien sûr, on les distingue tous mais ils sont chacun élégants, précis et vifs pour qu’on les apprécie au fil des pages. Ce panel offre une diversité de planches (aussi bien dans leurs découpages que leurs genres) très agréable.

Ce second tome gomme les défauts du premier (écriture poussive, rythme parfois pénible, confusion de l’ensemble…) en vulgarisant son propos — la lecture est plus aisée — et en offrant de nombreuses scènes d’action imposantes ainsi qu’une galerie de nouveaux protagonistes plutôt charismatiques. Les fans de Batman devraient être aux anges tant tout se concentre autour des itérations de Bruce Wayne et moins sur l’univers DC en particulier.

[À propos]
Publié en France chez Urban Comics le 6 juillet 2018.

Scénario : collectif (voir article)
Dessin : collectif (voir article)
Encrage additionnel : Danny Miki, Jaime Mendoza
Couleurs : collectif

Traduction : Edmond Tourriol (Studio Makma)
Lettrage : Stephan Boschat (Studio Makma)

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Batman Metal | Tome 02 : Les Chevaliers Noirs

Batman Metal

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Mis à jour septembre 2020 : la série en trois tomes Batman Metal est devenu une véritable « saga » avec plusieurs suites et séries annexes. Guide de lecture des différents comics qui sont reliés à tout ça.

Cliquez sur les couvertures accéder aux critiques.

Partie I – Batman Metal : « là où tout commence »
(3 tomes)

Batman Metal La Forge Tome 1  Batman Metal Les Chevaliers Noirs Tome 2  

[Résumé de l’éditeur]
Enquêtant sur l’existence et les propriétés de différents métaux disséminés à travers la planète depuis des millénaires, Batman découvre un portail ouvrant sur un anti-multivers ; des dimensions parallèles où l’Histoire a déraillé et où des Chevaliers Noirs terrifiants ont supprimé les membres de la Ligue de Justice. Aujourd’hui, ces derniers décident d’envahir notre dimension.

La série initiale est étalée sur trois volumes qui comprennent différentes mini-séries ou chapitres annexes indépendants. On y découvre le « métal N », le « multivers Noir » (Dark Multiverse en VO) et le fameux « Batman Qui Rit » (un mix de l’homme chauve-souris et du Joker). Des concepts complexes et un ensemble parfois indigeste malgré une certaine originalité. On retient surtout le second tome, présentant « les chevaliers noirs » (les Dark Nights), créatures cauchemardesques nées de fusions chaque fois entre un Batman et un autre super-héros ou antagonistes (Flash, Doomsday, Aquaman…), tous œuvrant pour « le Mal ».

En résulte une histoire très inégale, à la conclusion facile et rapide. On apprécie certains passages, plutôt épiques ou singuliers, on en oublie d’autres (les « explications » confuses et improbables par exemple).

Batman Metal s’achève plus ou moins sur un nouveau statu quo qui a permis de relancer des séries (Justice League – New Justice et Justice League Dark entre autres) et d’en créer de nouvelles (Le Batman Qui Rit et une foule d’épisodes indépendants qui forment en VO Year of the Villain — proposés en VF dans différents volumes pour plus de clarté, cf. plus bas).

Les fans de Batman uniquement peuvent s’attarder sur le deuxième tome pour l’originalité de ces nouveaux antagonistes.

Partie II – Les suites et séries dérivées
(3 volumes uniques et 1 série de 4 tomes)

   

Justice League – No Justice sert à la fois de seconde « conclusion » à Batman Metal, tout en ouvrant une nouvelle ère de séries dont la plus importante (dans le sens reliée à Metal) est New Justice (voir un peu plus loin). Si le comic est de bonne facture, très mainstream tant sur le fond que la forme, il reste un brin court, manque (lui aussi) d’une véritable fin épique et s’avère, in fine, plutôt dispensable. Néanmoins son accessibilité, sa légèreté et son humour tranchent radicalement avec la lourdeur observée dans Metal. Pour les fans et complétistes uniquement donc.

Le personnage du Batman Qui Rit bénéficie de deux tomes qui ne comportent pas de numéros tant ils sont plutôt indépendants l’un et l’autre. Le premier, sobrement intitulé Le Batman Qui Rit (sans autre titre donc que le nom de son anti-héros) montre ce qu’il advient de la créature cauchemardesque après la fin de Metal tout en offrant un nouveau terrain de jeu au vrai Batman. L’affrontement entre les deux voit l’apparition du Grim Knight, un Batman à nouveau issu du multivers Noir hyper violent et utilisant des armes à feu. On y retrouve aussi le fils de James Gordon dans ce qui peut s’apparenter à une sorte de suite à Sombre Reflet (les deux œuvres sont signés par le même binôme d’artistes : Scott Snyder à l’écriture et Jock aux dessins — en moyenne forme dans le cas présent cela dit).

Le Batman Qui Rit – Les Infectés se démarque de son prédécesseur : il s’agit avant tout d’une grande aventure de Batman et Superman, face à six héros infectés par le Batman Qui Rit (Shazam, Gordon…). La première partie est plaisante, la seconde un peu moins mais l’ensemble reste original dans l’exécution d’une trame narrative classique. Ce second volume peut se lire après les quatre tomes de New Justice.

On conseille donc plutôt les deux volumes du Batman Qui Rit, aussi bien pour les fans de Batman qui seront servis, que pour les lecteurs de l’évènement.

New Justice se situe également après la fin de Batman Metal et de No Justice. La série se déroule aussi en parallèle des Batman Qui Rit (surtout des Infectés).

Résumés et critiques à venir.

Partie III – Les conséquences et les events
(1 « mini-série » en 2 tomes et 1 série en 4 tomes)

Justice League – Doom War est la suite directe de New Justice. Pour plus de précision : les chapitres de cette série (nommée en réalité en VO Justice League (2018)) se situent dans ce volume (les #26 à #39) — on ignore où seront publiés les suivants (du #40 au #51 à date (août 2020)), sachant que la publication est toujours en cours aux États-Unis et que les chapitres #53 à #57 sont inclus dans l’évènement Death Metal (cf. bas de cette partie). On peut supposer que ces autres épisodes seront probablement dans New Justice – Tome 5, Batman – Death Metal ou une nouvelle série avec un titre différent. Doom War contient également différents épisodes de Year of the Villain.

Les évènements précédents ont convergé vers la supériorité absolue de Lex Luthor, dirigeant une Légion Fatale particulièrement dangereuse et déclarant une « année du crime » (Year of the Villain donc).

Le volume va bénéficier d’une seconde et dernière partie sous le titre Justice League – Doom War : L’épilogue qui, comme son nom l’indique, terminera cet event. Elle contiendra les quatre épisodes de Year of the villains : Hell Arisen et le sixième chapitre de Batman/Superman (les cinq premiers sont dans Le Batman Qui Rit – Les Infectés — là aussi on ignore où seront publiés les suivants, il y en a 11 actuellement mais n’ont plus de lien avec tout ça). Sortie prévue le 23 octobre.

Résumés et critiques à venir.


Depuis fin 2020, la série Batman – Death Metal prolonge (encore) la saga ! Constitué initialement de sept chapitres, de nombreux épisodes de séries annexes ont enrichit Death Metal, gonflant le nombre de volumes à quatre afin d’offrir enfin une « vraie » conclusion. Chaque tome est sorti dans une édition limitée variante.

Urban Comics a également proposé les sept chapitres de Death Metal dans un format inédit avec une couverture d’un groupe de métal pour un chapitre ! Un objet pour collectionneurs et fans qui a peu d’intérêt pour les lecteurs occasionnels (peu accessible et incomplète). On y retrouve des illustrations signées pour l’occasion autour Megadeth, Ghost, Lacuna Coil, Opeth, Sepultura, Dream Theater et Ozzy Osbourne.


 

Partie IV – L’exploration du multivers noir
(2 tomes « what if »)

 

Le Multivers Noir (d’où provient le Batman Qui Rit) est exploré dans ces volumes avec plein de « what if », c’est-à-dire « que se serait-il passé si ? ». Une façon inédite de revisiter certains pans mythiques de DC (les fameuses « crisis » notamment) tout en continuant d’enrichir la saga Metal — sans pour autant avoir un impact majeur sur celle-ci (comprendre sur les autres séries comme Death Metal) à priori.

Résumé du premier tome :
Et si Azrael avait refusé de rendre la cape du Chevalier Noir à Bruce Wayne ? Et si, après la mort de son mari, Lois Lane avait hérité de Superman ses pouvoirs pour faire régner la justice à sa place ? Et si les Black Lanterns avaient consommé la quasi-totalité de l’Univers lors de la Crise Blackest Night ? Et si, les plus grands événements de DC avaient eu une tournure différente dans un autre monde ? Bienvenue dans les univers dystopiques du Batman qui Rit.

Résumé du second tome :
Tempus Fuginaut, le voyageur des mondes, qui a la faculté d’être témoin des événements qui se déroulent sur toutes les planètes du Multivers, continue son observation des moments les plus sombres de la dimension du Batman Qui Rit. Ce Multivers Noir, où des instants fondateurs des autres réalités, comme le Flashpoint, la confrontation entre Batman et Silence ou encore la Crise des Terres Infinies, ont aussi pris des tournures plus tragiques les unes que les autres.

Partie V – Nouveau départ
(1 récit complet et d’autres optionnels)

DC Infinite Frontier explose les codes du multivers, connectant tout l’historique de DC Comics et ses fameuses crises. Le titre poursuit ainsi le travail de Grant Morrison sur Multiversity mais reprend également des éléments propres à Doomsday Clock par exemple et, bien sûr, à Batman Metal et Death Metal !

 

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