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Injustice – Histoire complète du jeu vidéo

La saga Injustice compile aussi bien des comics que des jeux vidéo (cf. index). La première série Injustice se déroule durant les cinq années qui précèdent les évènements du jeu vidéo éponyme. Ce dernier n’a étonnamment pas eu droit à une version papier si ce n’est que son scénario a été plus ou moins retranscrit du point de vue d’Harley Quinn dans Injustice – Ground Zero (plutôt déconseillé). Il existe trois autres façons de connaître ce qu’il se déroule durant le jeu vidéo.

Tout d’abord (et évidemment) de simplement jouer au mode histoire du jeu. Cela dure trois à six heures en fonction de la difficulté choisie. Ensuite, il y a la possibilité de regarder uniquement les cinématiques disponibles sur YouTube. Des reconstitutions parfois intéressantes qui regroupent aussi quelques séquences de combat épiques ! Il y en a par exemple deux en français : celle-ci de 1h37 qui reprend uniquement les cinématiques (la plus rapide) ou celle-ci de 2h14 qui y ajoute les afrontements et les coups les plus violents (en cinématiques aussi) en plus du reste des vidéos habituelles. Enfin, la lecture du résumé très détaillé de Wikipedia suffit amplement.

C’est ce texte qui est repris ci-dessous, vaguement modifié et illustré par des captures d’écran. C’est le moyen le plus rapide pour découvrir ce qu’il s’est passé dans le jeu Injustice ou se le remémorer durant ses lectures des différents titres de comics. Il est d’ailleurs très plaisant de jouer/regarder/lire après avoir dévoré les comics Injustice car on comprend de nombreuses allusions, clins d’œil et connexions entres les protagonistes. Chaque chapitre correspond au personnage que le joueur contrôle et effectue en moyenne quatre combats, parfois introduits par une phase de QTE.

Prologue (équivalent du début de l’Année un)

Le jeu s’ouvre sur Metropolis, totalement détruite par une ogive nucléaire utilisée par le Joker. Ce dernier, retenu au GCPD de Gotham City, subit un interrogatoire musclé de Batman qui veut savoir comment il s’est approprié l’arme. C’est alors que Superman fait son entrée et s’en prend au Clown. Malgré les tentatives de Batman pour l’arrêter, l’homme d’acier tue le Joker en lui arrachant le cœur.

Chapitre 1 – Batman (équivalent de la fin de l’Année cinq)

Sur Terre-1, la Ligue des Justiciers affronte la Légion du Destin, dirigée par Lex Luthor.

Batman, se rend à l’Asile d’Arkham, ayant constaté que le Joker est devenu trop calme ces derniers temps, et découvre que Luthor a envoyé Deathstroke libérer le clown.

Le chevalier noir se rend à la Tour de Guet, où il affronte Bane, puis Lex Luthor et apprend que ce dernier a donné une ogive nucléaire au Joker qui s’apprête à la faire exploser dans Metropolis. Arrivé sur les lieux, Batman essaye d’arrêter le clown, mais se retrouve téléporté avec lui, ainsi qu’avec Wonder Woman, Green Arrow, Hal Jordan/Green Lantern et Aquaman, dans une version alternative de leur monde qui est devenue une dictature sous le contrôle de Superman et où Batman est un criminel recherché.

Chapitre 2 – Green Lantern

Tandis que Wonder Woman, Aquaman et Green Arrow enquêtent sur le monde dans lequel ils ont atterris, Green Lantern se rend à l’aéroport Ferris afin de recharger son anneau. Sur place, il découvre Raven et Cyborg en train de torturer Deathstroke. Après les avoir neutralisé et libéré le mercenaire, Wonder Woman et Green Arrow le contactent pour qu’il leur vienne en aide face à Sinestro. Green Lantern arrive, bat son grand ennemi et rencontre son double arborant la tenue d’un Yellow Lantern. Ce dernier révèle qu’il a rejoint le Sinestro Corps car il a compris que la peur est plus forte que la volonté. En colère, Green Lantern affronte son double et le bat. Ils croisent peu après le Batman de ce monde.

Pendant ce temps, sur Terre-1, Superman, aidé de Cyborg et Flash, essaie de localiser l’endroit où leurs alliés ont atterris.

Chapitre 3 – Aquaman

Dans le même temps, Aquaman se rend à la bibliothèque d’Atlantis, son royaume, afin d’en savoir un peu plus sur la situation de ce monde. Il est confondu avec son homologue de Terre-Unie, est amené auprès des émissaires Flash et Shazam pour signer un traité entre Atlantis et Terre-Unie. Il apprend avec rage que le traité a pour objectif d’asservir totalement Atlantis au gouvernement et affronte alors Flash et Shazam, puis son double. Par la suite, il se retrouve face à Arès, dieu de la Guerre, qui a senti le combat entre les deux Aquaman. Aquaman découvre assez rapidement que Arès est plus faible que d’habitude. Ce dernier lui révèle que depuis que Superman a instauré sa dictature, le conflit a disparu, ce qui a affaibli le dieu de la Guerre.

Arès téléporte ensuite le roi d’Atlantis auprès de ses amis et du Batman de Terre-Unie, qui dirige un groupe rebelle à la dictature, l’Insurrection. Ce Batman, aidé du Lex Luthor de Terre-Unie, est à l’origine de la téléportation des héros vers son monde, les ayant choisi afin de l’aider à récupérer une arme à kryptonite qu’il avait conçu pour neutraliser Superman en cas de nécessité. Cette arme se trouve scellée dans la Batcave, et il a besoin de leur ADN pour la récupérer.

Pendant ce temps, le Superman de Terre-Unie teste un collier de contrôle sur Doomsday, qu’il a capturé. Il apprend de la part de Yellow Lantern, que des doubles d’eux-mêmes ont été aperçus, attisant sa curiosité.

Chapitre 4 – Le Joker

Le Joker, qui s’est enfui de son altercation avec Batman, arrive à Gotham, où il est rattrapé par le Chevalier Noir. Après l’avoir mis à terre, le Clown se cache après avoir aperçu Yellow Lantern et Hawkgirl venus arrêter la Chauve-Souris. Ce dernier est alors emmené vers Superman qui découvre qu’il s’agit d’un double alternatif.

Le Joker se retrouve ensuite face à la Harley Quinn de Terre-Unie, qui le prend pour un imposteur et l’affronte. Le Joker, vainqueur, parvient à convaincre Quinn que, bien qu’il vienne d’un monde différent, il reste le Joker. Heureuse de retrouver son Monsieur J., Harley emmène ce dernier à l’Asile d’Arkham, qui est devenue sa planque. La jeune femme lui apprend alors tout ce qui s’est passé. Le Clown prend la décision de reformer son gang et de répandre le chaos dans le régime. Mais la planque est vite attaquée par un commando du régime dirigé par Nightwing (Damian Wayne) et Hawkgirl. Harley Quinn contacte alors le Batman de Terre-Unie pour les aider. Après avoir vaincu le commando et fait fuir Hawkgirl et Nightwing, le Joker est vite maîtrisé par l’Insurrection. Bien que Harley pense qu’il pourrait être utile, le Batman de Terre-Unie refuse de faire équipe avec le Joker, trop dangereux et imprévisible, et l’enferme. Il apprend cependant que Batman de Terre-1 a été fait prisonnier, mais il faut finir la mission pour pouvoir le libérer.

Pendant ce temps, Lex Luthor recrute Deathstroke dans l’Insurrection. Sur Terre-1, Superman, Cyborg et Flash ont réussi à localiser leurs alliés. Pour les faire revenir, Flash propose de modifier son tapis roulant cosmique, afin de générer un portail qui permettra de ramener tous les héros d’un coup.

Chapitre 5 – Green Arrow

Les insurgés se rendent au manoir Wayne pour récupérer l’arme à kryptonite scellée dans la Batcave.

Pendant que Batman et Aquaman activent le générateur auxiliaire de la Batcave, Green Arrow, Green Lantern et Wonder Woman détruisent les drones qui gardent son entrée. Ils sont alors pris en embuscade par Killer Frost et Solomon Grundy. Après les avoir neutralisés, le groupe se rend dans la Batcave pour récupérer l’arme, cachée dans les murs de la grotte, qui contenait du plomb, empêchant ainsi Superman de la localiser. Une fois l’arme récupérée, les héros sont attaqués par la Wonder Woman de Terre-Unie et Black Adam. Ce dernier utilise le pouvoir d’Aton, qui endommage l’arme et la rend inutilisable. Les héros décident de retourner au QG de l’Insurrection pour que Lex Luthor en fabrique une nouvelle.

Pendant ce temps, ce dernier discute avec le Superman de Terre-Unie. Le haut-conseiller lui demande de lui créer un scanner qui lui permettra de localiser les versions alternatives des héros et plus facilement les arrêter. Il lui explique aussi la possibilité qu’il puisse y avoir une Loïs Lane dans le monde d’où ils viennent.

Chapitre 6 – Cyborg

Sur Terre-1, Cyborg, à l’aide de Flash et Superman, utilise le tapis de course de Flash, converti en générateur de portail, pour pouvoir récupérer leurs amis. Mais la machine s’emballe et Cyborg est téléporté sur Terre-Unie. Il surprend alors une conversation entre le Lex Luthor et le Deathstroke de ce monde et les attaque. Le Batman de Terre-Unie et les héros de Terre-1 mettent fin au malentendu et exposent toute la situation à Cyborg.

Pendant ce temps, Superman découvre le plan de Batman. Il décide alors d’annoncer publiquement l’exécution du Batman de Terre-1 sur Stryker Island, dans l’objectif d’attirer l’Insurrection dans un piège. Mis au courant, l’Insurrection s’organise pour essayer de sauver Batman : tandis que Aquaman fera diversion, les autres feront sortir Batman. Cyborg et Deathstroke, quant à eux, infiltrent le Hall de Justice pour prendre le contrôle des téléporteurs de la Tour de Guet et s’en servir pour téléporter Batman hors de Stryker.

Dans le Hall de Justice, Cyborg prend l’apparence de son double pour pouvoir récupérer les codes du téléporteur sans attirer les soupçons. Mais il est vite démasqué par Catwoman, qu’il bat rapidement, avant de se retrouver confronté au Cyborg de ce monde. Une fois vaincu, Cyborg est rejoint par Deathstroke et tous deux se rendent vers la Tour de Guet.

Chapitre 7 – Deathstroke

Tandis que Cyborg pirate les codes pour prendre le contrôle des téléporteurs, Deathstroke part de son côté et se retrouve confronté à Flash et Shazam. Après les avoir battus, il sabote le réacteur principal de la Tour de Guet, ce qui la fera exploser. La mission étant compromise, Cyborg avertit Batman qu’ils auront peu de temps pour téléporter tout le monde.

Luthor contacte à son tour Cyborg pour demander à Deathstroke de lui procurer un prototype d’arme pour la kryptonite. Cependant, Luthor insiste pour ne pas mettre Batman dans la confidence, ne voulant pas prendre le risque de perdre le visage de l’Insurrection.

Pendant ce temps, Harley Quinn, à nouveau manipulée par le Joker, libère ce dernier de sa prison. Deathstroke se rend à Ferris Aircraft pour récupérer l’arme prototype et se bat contre Wonder Woman et Killer Frost. L’arme en sa possession, il contacte Cyborg pour le ramener auprès de Luthor.

Chapitre 8 – Batman (Terre-Unie)

Pendant ce temps, le Batman de Terre-Unie et les héros de Terre-1 sont en position et lancent leur assaut. Aquaman, accompagné de Green Lantern et Wonder Woman, lance sa diversion avec une armée de monstres marins. Batman et Green Arrow profitent de la diversion pour infiltrer Stryker, mais se retrouvent confrontés à Catwoman et Nightwing. Catwoman révèle à Batman qu’elle cherchait à le protéger et cherche à le convaincre de tout abandonner pour fuir avec elle, mais le Chevalier Noir refuse, brisant le cœur de cette dernière qui l’affronte. Par la suite, Green Arrow découvre que le Nightwing de Terre-Unie n’est pas Dick Grayson, mais Damian Wayne, le propre fils de Bruce Wayne, qui l’a trahi au profit de Superman et qui a également tué le Nightwing original. Batman bat rapidement son fils et continue sa mission avec Green Arrow.

Au moment du sauvetage du Batman de Terre-1, le Batman de Terre-Unie est forcé d’affronter Green Arrow, sous le contrôle mental de Raven, puis Yellow Lantern. Durant la bataille, le Superman de Terre-Unie découvre la supercherie et part directement vers les deux Batman et Green Arrow. Le Chevalier Noir confronte alors son ancien ami à ses actions, mais Superman ne veut rien entendre et essaye de le tuer. Mais les trois héros sont téléportés au dernier moment vers la Tour de Guet. Devinant leur destination, Superman fonce vers la Tour de Guet. Mais celle-ci explose et Superman, emporté, survit malgré tout. A ce moment là, il entend Lex Luthor lui crier que tout est terminé.

Chapitre 9 – Lex Luthor

Trois heures précédant l’explosion, Lex Luthor finit d’achever le prototype avec la kryptonite et les lient à son armure. Alors qu’il survolait Metropolis, il est touché par deux missiles envoyés par le Joker qui endommagent ses réacteurs de propulsion. Harley, qui ignorait le double-jeu de Luthor, l’attaque, espérant lui prendre son armure pour le Joker, mais est vite battue. Déçu par son échec, le Joker s’en prend à Harley, mais celle-ci est sauvée de justesse par Luthor. Énervée de s’être encore fait avoir, Harley envoie sa bande semer le chaos tandis qu’elle enferme le Joker à nouveau.

Par la suite, Luthor vient en aide au héros et affronte Hawkgirl et Black Adam. Il se retrouve ensuite confronté à Shazam. Après l’avoir vaincu, il assiste à l’explosion de la Tour de Guet et constate que Superman y a échappé. Luthor provoque alors Superman pour le faire venir à lui tandis qu’il prépare son arme à kryptonite. Mais au moment de tirer, il est déconcentré par Shazam, et l’Homme d’Acier s’écrase sur lui, détruisant son armure. Enragé par la trahison de celui qu’il croyait être son ami, Superman tue Luthor, ignorant qu’il était filmé et en direct. Le monde est alors stupéfait par l’acte de Superman, qui a dévoilé son vrai visage, et les gens remettent en question le bien-fondé du régime.

Chapitre 10 – Flash

Le régime étant remis en question, Superman décide de renforcer son contrôle et prend la décision de raser Metropolis et Gotham en guise d’exemple, puis d’aller sur le monde des doubles pour l’envahir. Cependant, Shazam s’oppose à cette décision, affirmant que cela va trop loin et que Loïs Lane n’aurait pas voulu ça. A ces mots, Superman le tue froidement, sans le moindre remords.

Horrifié par la mort de son ami, Flash décide de laisser tomber le régime, malgré les tentatives de Yellow Lantern de l’en dissuader. Le bolide écarlate décide de se rendre auprès de l’Insurrection pour prévenir les héros du projet de Superman, non sans faire un détour vers le manoir Wayne pour affaiblir les troupes de Sinestro. Arrivé au QG des insurgés, il se confronte à Green Arrow qui pense que le bolide est toujours du côté de Superman. Après l’avoir raisonné, ils se rendent auprès de Batman pour lui communiquer la situation.

Chapitre 11 – Wonder Woman

Mis au courant, le Batman de Terre-Unie décide de ramener les héros de Terre-1 dans leur monde. Le Batman de Terre-1 refuse et propose une nouvelle solution : faire venir le Superman de Terre-1 sur Terre-Unie pour qu’il les aide à mettre fin à la dictature. Mais le Batman de Terre-Unie est réticent à cette idée. Néanmoins le QG de l’Insurrection est pris d’assaut par Bane, Hawkgirl, Solomon Grundy, le Cyborg de Terre-Unie et Killer Frost. Les deux Batman décident d’amener le téléporteur dimensionnel dans la Batcave pour éviter qu’il soit détruit.

Durant le combat, Wonder Woman est téléportée sur Themyscira par Arès. Ce dernier lui révèle que Superman compte raser Metropolis et Gotham avec les armées des Atlantes et des Amazones, dirigées par le Aquaman et la Wonder Woman de Terre-Unie. Arès a téléporté Wonder Woman vers Themyscira dans l’espoir que celle-ci arrête son double. Ils sont ensuite attaqués par Raven, qui révèle qu’elle a pleinement acceptée sa part démoniaque et qu’elle servait Superman dans l’objectif de faire revenir Trigon, son père. Après avoir vaincue la demi-démone, Wonder Woman part se confronter à son double. Au terme d’un combat difficile, Wonder Woman parvient à vaincre son homologue de Terre-Unie et convainc l’armée des Amazones de se battre aux côtés de l’Insurrection.

Pendant ce temps, les deux Batman entrent en désaccord. Mais le Batman de Terre-1 parvient à convaincre son double de faire venir le Superman de Terre-1.

Chapitre 12 – Superman

Amené sur Terre-Unie et mis au courant des évènements, Superman accepte d’aider le Batman de Terre-Unie et mettre fin à la folie de son double. Il se rend dans un premier temps à Gotham pour aider ses amis et parvient à neutraliser Black Adam et Sinestro et convainc Yellow Lantern de poser les armes. Il part ensuite vers Metropolis, accompagné de l’armée des Amazones, pour neutraliser l’armée Atlante dirigée par le Aquaman de Terre-Unie.

Après l’avoir battu, Superman se retrouve vite confronté à Doomsday. Pour éviter qu’il ne fasse plus de dégâts, il amène ce dernier vers la Forteresse de la Solitude, le QG du régime. Après un combat difficile, il parvient à enfermer la créature dans la Zone Fantôme, avant de se retrouver confronté à son double, le Superman de Terre-Unie.

Finalement, le Superman de Terre-1 parvient à neutraliser son double et ce dernier est arrêté. Avec la chute du régime, tous ses partisans sont emprisonnés. Les héros de Terre-1 sont ramenés dans leur dimension et l’ancien dictateur est enfermé à Stryker dans une cellule l’exposant à un soleil rouge artificiel, neutralisant ses pouvoirs.

Superman révèle toutefois au Batman de Terre-Unie qu’il compatit pour son double, et qu’il aurait sûrement agi comme lui s’il venait à perdre sa famille. Batman lui répond que, dans l’éventualité où ça arrive, il viendra personnellement s’occuper de lui.

La suite d’Injustice se déroule d’abord dans les comics Injustice 2 puis ensuite dans le jeu vidéo Injustice 2 (qui fera également l’objet d’un résumé détaillé), cf. index général.

Injustice – Intégrale : Année cinq

Dernier volume de l’intégrale par année d’Injustice (cf. index). Un tome comportant plus de chapitres que d’habitude, remettant au premier plan l’univers de Batman et servant de conclusion un peu… frustrante ! Explications.

[Résumé de l’éditeur]
Les années passent, et bien que les insurgés maintiennent avec ténacité leurs positions face à l’oppresseur, il faut bien admettre que leur nombre se réduit comme peau de chagrin. Catwoman a récemment choisi de reprendre ses larcins nocturnes, suivie de près par sa nouvelle amie Harley Quinn. Pour ne rien arranger, Damian, déjà adversaire de son père dans cette guerre des titans, vient d’endosser le costume du défunt Nightwing. Qu’arrivera-t-il lorsque Batman et son fils de sang se retrouveront face à face sur le champ de bataille ?

[Début de l’histoire]
Du côté des insurgés, Batman trouve de nouveaux alliés chez les Lascars (ennemis habituels de Flash).

Bane s’ajoute aux soutiens du régime de son côté. Un atout puissant efficace, surtout face à Doomsday qui donne du fil à retordre à Superman.

Mais les tensions sont de plus en plus fortes dans chaque camp et l’Homme d’Acier franchit une nouvelle la ligne…

[Critique]
Quelle tension ! Quel suspense ! Quelle merveille ! Décidément, la série Injustice aura été quasiment un sans-faute de bout en bout (en terme d’écriture bien sûr, graphiquement ça n’a jamais été très brillant mais ce n’était pas très grave). Pour cette cinquième et dernière année (avant le jeu vidéo), on renoue avec les personnages principaux et particulièrement ceux de l’univers Batman. Terminé le cosmique (Année deux), la magie (Année trois) et les Dieux (de l’Olympe – Année quatre), place aux « simples » figures héroïques ou anti-héroïques de DC Comics.

Comprendre que c’est la poignée d’insurgés et les soutiens au régime qui sont au cœur de l’ouvrage avec une place assez prononcée pour Bizarro (on y reviendra) et, surtout, Batman et ses alliés. Après cinq années de résistance, l’homme chauve-souris ne flanche toujours pas. La libération des anciens prisonniers d’Arkham (par Plastic Man à la fin du volet précédent) accentue les problèmes. De quoi ajouter quelques célèbres ennemis du Chevalier Noir dans l’équation : Bane, le Pingouin, Victor Zsasz, Killer Croc…

En plus de cela, toujours lié au BatVerse, Alfred est également assez présent, lui qui avait frappé Superman dans le premier volet ! L’étau se resserre aussi pour Batgirl et Batwoman, les deux ultimes alliées de Batman (il a manqué un épisode entier consacré aux deux, surtout Batwoman, souvent effleurée, mais tant pis). Harley Quinn a elle aussi droit à son segment, quant à Catwoman, elle adopte une posture intéressante : une sorte de démission, voyant que la résistance est futile (et surtout à cause d’autres évènements que nous ne dévoilerons pas). Damian Wayne a droit aussi à une évolution intéressante (on notera d’ailleurs qu’il n’y a que dans Injustice où l’enfant a une véritable croissance, il est passé à adolescent voire jeune adulte).

C’est aussi l’apparition ou le retour (plus ou moins éphémère) de quelques figures DC emblématiques : Hawkman (grand absent de la saga jusqu’à ce dernier tome), Black Adam (juste vu en première année rapidement), Deathstroke et quelques autres (on aurait aimé revoir les Teen Titans, dommage), dont Bizarro (jamais nommé ainsi dans le récit). La création de Lex Luthor, longtemps teasée dans la fiction, est enfin vivante et violente, adversaire de choix pour Superman. Rappelons qu’à ce stade, Luthor joue sur les deux tableaux et que l’espoir réside dans la kryptonite ou… le multivers (le voyage dans le temps est abordé mais vite balayé). Ce n’est pas une surprise pour quiconque connaît ou a joué au jeu vidéo. Vaguement évoqué lors du tome précédent, on passe à la vitesse supérieure dans la dernière ligne droite du comic book sur ce sujet.

De quoi en ressortir… frustré ! En effet, la fin est terriblement ouverte et pour connaître la suite, il n’y a que deux options : lire Injustice – Ground Zero, qui en est la suite directe et poursuit l’intrigue mais du point de vue d’Harley Quinn, ou bien jouer au jeu vidéo qui débute juste après la dernière planche d’Injustice (ou alors regarder les vidéos cinématiques sur YouTube pour ceux qui ne pourraient pas y jouer ou avoir le temps nécessaire à terminer son mode histoire).

Cette semi-conclusion est donc à la fois réussie (elle se connecte brillamment au début du jeu vidéo) et décevante (pour les lecteurs de comics uniquement, il n’y a pas de véritable fin). Cette critique sera d’ailleurs actualisée une fois Injustice – Ground Zero chroniqué afin de voir si l’on doit être sévère ou non sur ce point mais il est étrange que tout ce qu’il se déroule dans le jeu vidéo n’ait pas fait l’objet d’une adaptation en bande dessinée pour achever brillamment la saga Injustice. Légère mise à jour : les évènements d’Injustice (le jeu) sont bien relatés dans Ground Zero mais de façon un peu secondaire, c’est l’évolution d’Harley Quinn qui occupe la place principale du comic book. En revanche, il faut attendre Injustice 2 (en bandes dessinées) pour enfin voir des personnages cruciaux de DC non exploités jusqu’ici : la Suicide Squad, Blue Beetle, Booster Gold, Animal Mal, Ra’s al Ghul, etc. D’ailleurs, l’adaptation en film d’animation éponyme (cf. index) pioche dans les deux séries (Injustice et Injustice 2) pour produire une fiction (assez moyenne) qui synthétiserait et vulgariserait tout ceci (en mettant de côté les parties mystiques et les Dieux de l’Olympe entre autres).

Si l’on met de côté la fin de cette cinquième et « dernière » intégrale/année (allongée de huit épisodes pour l’occasion), on a quand même droit à un titre de qualité. Impossible d’arrêter de lire tant l’enchaînement des situations, les rebondissements et la folie grandissante de Superman sont prenantes. Le rythme souvent haletant depuis le début de la série est encore plus prononcé ici (malgré la parenthèse sur Bizarro, qui permet aussi de souffler un peu). Surtout : l’entourage de l’Homme d’Acier est désormais contre tous ses principes et sa façon de faire. Mais peu osent le dire ou se risqueraient à partir… L’occasion d’avoir (enfin !) un épisode sur Flash (comme c’était souhaité lors de la critique de l’Année quatre) même si son choix final semble aller à l’encontre de ce qu’il traverse avant.

La lecture est dans tous les cas plaisante, originale et passionnante. En cela, Brian Buccellato a bien étendu le travail de Tom Taylor. Certes Taylor était peut-être un peu plus dans la finesse mais Buccellato n’a pas à rougir non plus de son écriture (il suffit de lire quelques critiques en ligne pour constater une certaine « hostilité » envers Buccellato, qui nous semble un peu disproportionnée – peut-être lié au rythme de lecture initiale, moins soutenu et plus étalé dans le temps). Il manque juste (dans l’entièreté de la saga) un point de vue citoyen ou journaliste pour constater l’évolution du nouveau régime mais tant pis.

Si Superman avait franchit des limites plus que de raisons ces derniers temps, il passe encore un cap au-dessus. Il est prêt à tuer pour arriver à ses fins et n’hésite pas à assassiner de simples civils s’opposant à son régime ! Une ligne inimaginable il y a encore peu. Même s’il clame la paix durable comme mantra, au fond de lui-même il se sait dictateur. Une paix basée sur la peur et la démonstration de force et peu importe si cette façon de faire gêne quelqu’un. C’est tout le propos de ce volume où l’on sait que le retour en arrière n’est absolument plus possible.

Difficile d’en dire plus sans gâcher le plaisir de lecture qui, on le rappelle, pourra déboucher sur une frustration/déception si on ne connaît pas le jeu vidéo. Quoiqu’il en soit, on conseille toute l’entièreté de la série Injustice, s’il fallait faire l’impasse (pour des raisons économiques) sur un ou deux tomes alors il suffit de voir ce qui nous passionne le moins : si c’est le cosmique et les Green Lantern, Année deux est facultatif, si c’est la magie et Constantine, Année trois n’est pas recommandé et évidemment si c’est la mythologique grecque et Wonder Woman, Année quatre est l’opus à éviter. Oui il est possible de ne lire que le premier (Année un) et ce dernier mais ce serait dommage. D’autant plus pour les fans de Batman tant cette Année cinq convoque une belle galerie de l’univers du Chevalier Noir.

Côté dessins, on retrouve l’habituelle brochette d’artistes plus ou moins inspirés : Mike S. Miller, Iban Coello, Tom Derenick, Bruno Redondo, Xermanico et Marco Santucci. Cela a été répété, c’est le gros défaut de l’œuvre : une succession de dessinateurs aux styles variables (sans casser une certaine homogénéité visuelle – grâce aux costumes et à la colorisation) et croquant des visages parfois hideux. Un point noir désolant mais quasiment inévitable… On rappelle aussi que la publication initiale au format digital empêche les dessins pleines planches, privant ainsi la fiction de scènes potentiellement plus épiques ou émouvantes.

Injustice est (rapidement) devenue un titre culte, bien aidé par l’engouement et les ventes du jeu vidéo bien sûr, mais aussi pour les amoureux de DC Comics qui ne s’y retrouvaient peut-être pas (à l’époque) dans les titres DC autour de la Justice League (donc la période Renaissance/New 52, assez clivante). Coup de maître : la saga de Tom Taylor est paradoxalement particulièrement accessible ! Les non-initiés peuvent donc se prendre de passion pour ce récit si singulier, sans avoir trop de connaissances en amont. La série était déjà dans les coups de cœur du site, il serait dommage de s’en priver, surtout vu la qualité des rééditions intégrales !

La suite est à découvrir dans le jeu vidéo, qui bénéficie aussi d’un résumé très complet dans cet article. À noter que cette dernière intégrale regroupe donc les tomes simples 7 et 8 de la précédente édition (quelques couvertures alternatives ne sont pas reprises dans l’intégrale). Retrouvez l’index de toute la saga Injustice sur cette page.

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 12 novembre 2021.
Contient : Injustice : Gods Among Us Year Five #1-20 + Annual #1
Nombre de pages : 488

Scénario : Brian Buccellato
Dessin et encrage : Mike S. Miller, Iban Coello, Tom Derenick, Bruno Redondo, Xermanico, Marco Santucci
Encrage additionnel : Juan Albarran
Couleur : J. Nanjan, Rex Lokus

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Kromatik

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Intégrale Tome 1/5 (35 €)
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Injustice – Intégrale : Année quatre

Injustice attaque sa dernière ligne droite avec son avant-dernier volume (de la première série de comics – cf. index) qui convoque les Dieux de l’Olympe ! Après les forces occultes (Année trois), c’est une nouvelle puissance démesurée que vont affronter les deux camps d’Injustice.

[Résumé de l’éditeur]
Les membres du groupe d’insurgés mené par Batman contre Superman entament leur quatrième année de résistance. Une rébellion à laquelle se rallient Zeus et son armée d’Amazones. Prise entre deux feux, Wonder Woman choisira-t-elle de s’opposer aux siens ? Comment le Chevalier Noir parviendra-t-il à tirer profit de cette intrusion divine ?

[Début de l’histoire]
Tandis que le monde entre dans sa quatrième année de règne de Superman, les insurgés menés par Batman ne perdent pas espoir. Le Chevalier Noir propose une alliance au Dieu de la Guerre, Arès.

De son côté Harley Quinn kidnappe Billy Batson ; Barbara Gordon demande l’aide de Lex Luthor pour recouvrir l’usage de ses jambes.

Enfin, Montoya, très affectée par le décès d’Huntress, avale plusieurs pilules vertes (celles qui confèrent des pouvoirs surpuissants), affronte Robin (Damian Wayne) et provoque Superman en duel !

[Critique]
Après la parenthèse consacrée à la magie (Année trois), Injustice va plus loin et ajoute les « vrais » Dieux au centre de son récit. Si Arès (Dieu de la Guerre) était apparu durant le premier volume, il revient aider… Batman ! Mais, encore une fois, entre les retournements de situation et les manipulations diverses, c’est un chantier dantesque qui attend tous les protagonistes de DC Comics. Wonder Woman occupe une place de premier choix dans cette intégrale vu son affiliation (familiale) avec toute cette mythologie gréco-romaine.

Entre le puissant Hercule qui veut en découdre, Zeus qui s’énerve, Poséidon qui intervient court-circuité par Aquaman (qui signe là son grand retour) et un séjour dans les Enfers, aucun doute que les passionnés de cet étrange monde mythique seront ravis. Pour les autres… l’incursion divine risque de dénoter sévèrement avec les simples et banals humains. Pourtant, l’auteur Brian Buccellato, réussit à rendre le tout relativement plausible (toutes proportions gardées bien sûr), en ajoutant même une menace nucléaire provenant des politiciens.

Au milieu de tout ça, Superman est toujours à cheval entre son autoritarisme mais aussi quelques doutes sur sa légitimité. Batman, quant à lui, profite de la situation pour renverser l’échiquier du mieux qu’il le peut. Sa poignée d’alliées restantes (Batwoman, Catwoman, Harley Quinn et… Batgirl – qui revient comme telle mais n’est malheureusement pas du tout exploitée) a bien conscience d’être sur la touche tant ceci dépasse l’entendement classique. Aparté : ajoutons Zatanna et Montoya mais rapidement absentes pour des raisons justifiées et on se plaît à constater qu’à part Batman, il n’y a que des femmes dans sa team ! Harley revient justement un peu plus dans la partie, toujours aussi bien écrite et touchante. Elle forme un drôle de binôme avec Billy Batson/Shazam – forcément, ce dernier ayant les pouvoirs de six Dieux, il ne sera pas de trop dans cette bataille.

Que ce soit au niveau de la Terre ou des divinités, les choses avancent avec davantage d’exposition qui montrent les bénéfices de la radicalité du régime de Superman mais aussi ses limites. Si quelques protagonistes absents avaient pointé une tête dans l’épisode annual du tome précédent (notamment Superboy et les Teen Titans), c’est cette fois Plastic Man et les prisonniers (les habituels – comprendre la galerie de vilains de Gotham – et les « gentils », les anciens Green Lantern) qui sont mis en avant de façon intelligente. On sait pourquoi certains interviennent, d’autres non, où ils étaient et ainsi de suite. C’est Tom Taylor qui signe ce chapitre inédit.

À ce stade, on aimerait (ou aurait aimé) un ou deux chapitres consacrés à Barry Allen/Flash (pourquoi pas avec Cyborg). Le bolide écarlate est le seul justicier dans le camp de Superman qui a dès le début remis en cause sa façon d’agir tout en restant dans son camp. Il est temps de proposer ses pensées subjectives et à quel point il est (normalement) partagé entre les actions à mener pour le bien commun et la limite morale franchie depuis longtemps.

Injustice – Année Quatre bénéficie d’un rythme toujours aussi haletant et est, peut-être, l’un des opus les plus réussi (il semblerait que beaucoup ne partagent pas cet avis mais quand on lit tout à la suite c’est ce qui ressort – d’ailleurs la lecteur sous forme d’intégrales et en continue est nettement plus savoureuse qu’en rythme de publication initiale). Néanmoins, on est loin d’avoir une série inégale, dans l’ensemble chaque tome/année/intégrale est une pépite ! Si on a déjà joué au jeu vidéo, on sait comment tout cela va se terminer mais ça ne gâche pas le plaisir de découvrir un monde si singulier où les rôles sont inversés.

Les rebondissements multiples baignent dans la fiction et, si on ne dévoilera pas les plus importants, soulignons l’agréable rencontre (de prime abord improbable) entre les anciens Dieux (de l’Olympe – Zeus et compagnie) et les « nouveaux » de Jack Kirby et son fameux Quatrième Monde. Une fois de plus : pas besoin de connaissances poussées pour apprécier ces échanges. In fine, tout est même très cohérent, après les adversaires habituels des justiciers, la dimension cosmique (Année deux) puis la menace occulte et magique (Année trois), il était obligé de passer un cran au-dessus avec les divinités.

Certes il peut y avoir une impression de redondance : une année écoulée correspond à une nouvelle menace qui est balayée à la fin et reprend un statu quo plus ou moins commun – en gros l’équipe de Superman contre celle de Batman (avec quelques pertes de temps à autre). Mais ce serait oublier les évolutions de chaque protagoniste par petites touches. Ici, Yellow Lantern qui n’apprécie pas le ton sur lequel lui parle l’Homme d’Acier qui ne se remet pas en question malgré les conseils de Wonder Woman. Là, les parents de Clark Kent qui ont peut de leur propre fils et ce dernier ne sait comment les rassurer.

Ces « micro évènements » intercalés au sein de nombreux combats et scènes d’action (toujours aussi violentes et percutantes) font le sel de la série. C’est typiquement pour cela qu’elle est encore plus appréciable derrière son vernis blockbuster. Même si cette Année quatre fait moins dans la finesse (incluant sa conclusion abrupte et facile), on apprécie aussi les connexions avec des bouts d’intrigues mises en place en amont (Arès dès le premier volume par exemple).

Il ne reste plus grand chose à explorer de l’univers DC qui pourrait stopper Superman à part une évidence que le lecteur de longue date pourrait probablement anticipé et que le joueur sait déjà (et qui est même évoqué en toute fin d’ouvrage).

À l’instar du volume précédent, les dessinateurs sont moins nombreux et leur style davantage communs. Visuellement on a donc de jolies choses malgré quelques visages parfois limite… On y retrouve les principaux de l’Année trois : Bruno Redondo, Mike S. Miller, Xermanico et Tom Derenick. En ce sens, le tome est donc graphiquement l’un des plus beaux grâce aux styles assez communs ou en tout cas efficaces dans le genre. On conseille donc cette Année quatre, au même titre que les autres opus de la série de toute façon. La cinquième intégrale sera la dernière de cette première série de comics, elle est allongée de huit chapitres, portant le total à vingt chapitres (ainsi que l’annual).

À noter que cette première intégrale regroupe donc les tomes simples 7 et 8 de la précédente édition (quelques couvertures alternatives ne sont pas reprises dans l’intégrale). Retrouvez l’index de toute la saga Injustice sur cette page.

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 4 juin 2021
Contient : Injustice: Gods Among Us Year Four #1-12 + Annual #1
Nombre de pages : 320

Scénario : Brian Buccellato, Tom Taylor
Dessin : Bruno Redondo, Mike S. Miller, Xermanico, Tom Derenick
Encrage : Juan Albarran, Sergio Sandoval
Couleur : J. Nanjan, Rex Lokus

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Cromatik Ltée – Île Maurice

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