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Joker Infinite – Tome 3 : Du clown au menu

Troisième et dernier tome [1] de Gordon Joker Infinite (en vente le 2 septembre prochain), Du clown au menu vient conclure une histoire originale dont le premier volet était percutant et saisissant et le second un peu moins palpitant. Critique et conclusion.

[1] Bien qu’indiqué en quatrième de couverture que la série Joker Infinite est « en cours » (et non « terminée ») ce troisième tome est bien le dernier comme l’avait stipulé Urban Comics dans une publication sur Facebook annonçant l’ouvrage en avril dernier (puis confirmé une seconde fois en réponse à mon interrogation fin juin/début juillet).

[Résumé de l’éditeur]
Après avoir été gravement blessé par la famille Sampson alors que ces derniers mettaient enfin la main sur le Joker, Jim Gordon semble laisser sa fille Barbara prendre sa place dans sa quête du Clown Prince du Crime. Mais ses mystérieux commanditaires ne le voient pas d’un bon œil et s’apprêtent à dévoiler leurs réelles intentions… ainsi que leur véritable identité. Le Joker pourra-t-il survivre à l’assaut de ce groupe de l’ombre, d’une famille de cannibales, et de Vengeance, la clone de Bane que Gordon a lâché sur lui ?

[Début de l’histoire]
Pas besoin d’en dire davantage que le résumé de l’éditeur.

[Critique]
Une bonne suite et une conclusion « à peu près » satisfaisante ! Voilà qui synthétise la première pensée une fois la lecture terminée et, surtout, qui fait plaisir en ces temps de productions de comics assez balisées. Au programme de ce troisième tome qui porte très bien son nom puisque le Joker est littéralement un clown au menu des cannibales : six chapitres qui connectent toutes les intrigues vues précédemment.

Le premier épisode est un long flash-back, dans la continuité de l’annual #1 qui fermait le tome précédent, revenant sur le quotidien de Gordon après Killing Joke. Sa cohabitation avec Barbara, le GCPD corrompu et… son fils James Jr. revenu au bercail familial, fasciné par le Joker. Tout ce chapitre est à nouveau dessiné, encré et colorisé par Francesco Francavilla et son style pulp inimitable aux tonalités chaudes, jeux de lumière efficaces et traits simples mais efficaces. Comme dans les deux volumes précédents, ce procédé graphique permet d’identifier immédiatement que cette partie du récit se déroule dans le passé.

Une parenthèse s’impose (sur ce paragraphe et le suivant) tant on se rend compte que les séries « héritières » de Killing Joke se déroulent sur deux axes. Un premier avec différentes histoires qui sont, directement ou indirectement, impactées. On pense bien sûr à tous les comics de ces trente dernières années qui évoquent au détour de quelques cases les sinistres évènements relatés dans Killing Joke mais qui ne servent, au final, « que » de rappels historiques ou bien de repères chronologiques dans la grande mythologie de Batman. En revanche, on trouve dans Trois Jokers une véritable « suite » assumée (à insérer canoniquement ou non dans la continuité selon le bon vouloir du lecteur) et désormais dans ces Joker Infinite. La courte série synthétise bien les démons de Gordon tout en lui offrant une opportunité de vengeance (ou de rédemption).

En marge de tout ceci, et c’est ce que nous appelons le second axe des séries « héritières » de Killing Joke, il y a ce qui semble peu connecté de prime abord. Sombre Reflet notamment, qui mettait en scène James Gordon Jr. (avec à nouveau Francavilla au dessin, ainsi que Jock), qu’on revoie ensuite dans Le Batman Qui Rit, qui devient de facto une étrange extension au précédent titre. Là aussi, le poids du passé (et donc des blessures de Killing Joke) trouvent un écho conclusif dans les Joker Infinite. On pourrait donc lire « à la suite » Killing Joke, Sombre Reflet, Le Batman Qui Rit, Trois Jokers puis Joker Infinite qu’on arriverait à tisser une ligne narrative où s’entremêlent avec brio Batman, le Joker et – surtout – la famille Gordon : James et ses deux enfants, Barbara et James Jr. Un canevas du neuvième art passionnant qui s’étale sur des années, conçu probablement involontairement mais proposant de belles choses !

Revenons au troisième tome de Joker Infinite. Passé l’introduction sur le passé de Gordon, on renoue avec toutes les intrigues en cours qui trouvent chacune une résolution plus ou moins satisfaisante. Du côté des figures féminines de Gotham (Barbara, Julia, Orphan – Spoiler n’apparaît pas cette fois, étrangement), elles se connectent habilement avec l’enquête de Gordon sur le Réseau via un passage de flambeau et une entraide globale. Le fameux Réseau, justement, est mieux explicité, on comprend aussi les motivations de la Cour des Hiboux, ou plutôt de Cressida. La famille Sampson revient également sur le devant de la scène, là aussi on saisit davantage les connexions avec le reste du récit (en gros, les Sampson sont des cannibales mais le Réseau a besoin d’eux pour exploiter le pétrole sur leur terrain et, surtout, continuer de servir des mets humains à l’élite secrète urbaine – ça semble bordélique dit comme ça mais fait sens dans la BD). Et le Joker dans tout ça ? Un bouc émissaire déniché par Cressida qui veut faire tomber le fameux Réseau et qui a utilisé Vengeance, la clone de Bane, pour arriver à ses fins.

Attention, quelques révélations majeures dans ce paragraphe, passez au suivant pour vous en préserver. Cressida s’est surtout alliée avec… Bane. Qui n’était donc pas mort – comme on le pressentait –, c’est l’une des premières surprises du scénario (toujours signé James Tynion IV) qui arrive à la moitié de la lecture. C’était prévisible mais ça permet de débouchait sur une relation père/fille entre Bane et Vengeance prometteuse. Seconde surprise du scénario : l’ergot de la Cour des Hiboux est en fait James Gordon Jr. À moitié zombifié, il pourra donc revenir ultérieurement dans un rôle d’antagoniste ou allié… Et comment ça se termine tout cela ? Et bien, un statu quo plus ou moins inchangé : le Joker est toujours vivant et libre (quelle surprise…), Bane et Vengeance se sont éclipsés (hâte de les revoir), le Réseau est plus ou moins démantelé (on ignore si des clones d’autres ennemis sont prévus).

Surtout, James Gordon est apaisé avec lui-même. Et c’est ce récit, son récit, qui reste en mémoire. L’évolution d’un homme blessé, meurtri, usé… Certes, l’écriture manque parfois de finesse et ce qui gravite autour de Gordon n’est parfois pas très élaboré ou mal équilibré mais qu’importe. La force de ce tome et de la série en général et d’avoir mis au second plan le Joker, ne pas en avoir fait un personnage présent dans chaque chapitre ou chaque page. Forcément, on pourrait estimer le titre voire les couvertures un poil mensongers mais c’est carrément mieux ainsi. L’histoire reste plutôt originale, assez solide, singulière, brutale et sanglante. Tout n’est – n’était – pas parfait, loin de là, mais la proposition transpire l’honnêteté et l’envie de sortir d’un moule narratif trop calibré. Même si ça ne révolutionne pas forcément la mythologie du Chevalier Noir, ça fait avancer Gordon, ça rabat quelques cartes (il va travailler dans le privé avec Bullock, Vengeance est un personnage prometteur, les restes du Réseau peuvent déboucher sur des choses intéressantes…) et ça reste une lecture plaisante. Le dernier chapitre est un long échange entre Batman et Gordon d’où résulte une sincérité touchante chez le policier, expliquant être en paix avec ses choix de vie (et donc de ne pas tuer le Joker).

Le tome se termine sur un épisode entièrement en noir et blanc (Signals en VO, étonnamment nommé Conclusion ici), entièrement écrit, dessiné, encré et « colorisé » par Lee Weeks, provenant de la troisième série Batman Black & White. Rappelons que celle-ci se définit par plusieurs épisodes indépendants de quelques planches (huit seulement en moyenne), consacrés au Chevalier Noir et signés par de prestigieux artistes, le tout, bien évidemment, en noir et blanc. Une initiative débutée en 1996 et poursuivi en 2013/2014 puis repris en 2020/2021. Ces salves d’anthologie sont disponibles en français également (en deux tomes pour l’instant, en attendant le troisième et dernier pour 2022 ou 2023). Bref, ce Batman Black & White #5 (juin 2021) est anecdotique et même s’il suit brièvement Gordon, il n’a pas trop lieu d’être ici. Prenons-le comme un bonus détaché du reste.

On aurait aimé que Julia, Orphan et Spoiler ne soient pas réduites à de la figuration et Barbara un brin plus en avant mais tant pis. Si les réponses aux mystères sont satisfaisantes, on peut aussi déplorer leur manque d’exploitation : le clonage du Réseau, l’emprise de ce dernier au niveau mondial, le cannibalisme apparemment apprécié de beaucoup (!) et ainsi de suite. Ça ne gâche pas l’œuvre en soi, ça laisse quelques portes ouvertes surtout, faut d’avoir enrichit tout ça en si peu de temps, ce n’est donc pas très grave mais ça aurait élevé la fiction pour qu’elle soit davantage marquante voire « culte » (à défaut, son premier tome reste dans les coups de cœur du site).

En synthèse, on conseille cette courte série Joker Infinite, mais… il faut donc débourser au total 48€ pour lire une grosse quinzaine d’épisodes, ça pique un peu quand on se dit qu’il y aura peut-être dans quelques années une intégrale en un seul tome pour une trentaine d’euros… Il est étonnant de ne pas avoir proposer la série en deux tomes dans un premier temps. À voir donc selon le budget de chacun : emprunt en médiathèque, achat complet ou patience avant une éventuelle réédition intégrale…

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 2 septembre 2022.
Contient : The Joker #10-15 + Batman Black & White #5

Scénario : James Tynion IV, Matthew Rosenberg
Dessin : Giuseppe Camuncoli, Francesco Francavilla
Encrage : Francesco Francavilla, Cam Smith, Lorenzo Ruggiero, Adriano Di Benedetto
Couleur : Arif Prianto, Romulo Fajardo Jr., Francesco Francavilla

Traduction : Jérôme Wicky
Lettrage : Makma (Sarah Grassart et Gaël Legeard)

Acheter sur amazon.fr :
Joker Infinite – Tome 3 : Du clown au menu (17€)
Joker Infinite – Tome 2 : Le faiseur de monstres (15€)
Joker Infinite – Tome 1 : La chasse au clown (16€)

 

All Star Batman – Tome 2 : Les fins du monde

Après un premier tome en demi-teinte, la série All Star Batman se poursuit dans un second volume (sur trois) plus que passable… Explications.

[Résumé de l’éditeur]
Un fléau menace la planète : le résultat d’un plan méticuleusement pensé par un redoutable adversaire du Chevalier Noir. Affrontant tour à tour Mister Freeze, Poison Ivy et le Chapelier Fou, Batman tente de remonter la piste de ce criminel de grande envergure. De son côté, Duke Thomas perfectionne ses talents de détective face au terrible Sphinx !

[Critique]
À l’instar du tome précédent, le résumé d’Urban Comics relate parfaitement ce court volume puisque les quatre chapitres se composent tous d’une histoire mettant en scène le Chevalier Noir et un de ses ennemis. C’est Mister Freeze qui ouvre le bal, solidement croqué par un Jock en bonne forme qui cristallise avec brio le célèbre antagoniste de glace. Le style graphique si singulier de Jock (Sombre Reflet, Le Batman Qui Rit…) fait mouche, sublimé par des teintes bleutées épousant la blancheur du lieu et des personnages avec de rares touches d’autres couleurs. Et heureusement que les planches sont un régal car le scénario de Scott Snyder est verbeux, dense, confus, etc. in fine peu intéressant. Seule sa conclusion permet d’avancer un peu…

… et de rebondir dans un tout autre univers, celui de Poison Ivy, cette fois dessiné par Tula Lotay avec une approche radicalement différente de son prédécesseur mais toujours avec une patte atypique et inédite parmi les productions de comics. À l’ambiance plus chaude (forcément), on ne retient à nouveau pas grand chose du rapide affrontement entre Pamela Isley et Batman.

Suit un troisième épisode, cette fois croqué par Giuseppe Camuncoli et érigeant le Chapelier Fou en vilain à combattre ; comme d’habitude, dans une séquence onirique singeant Alice au pays des merveilles… Graphiquement, Camuncoli se démarque moins et reste plus convenu dans son style mais toujours au-dessus de la masse de l’industrie.

La conclusion de ces trois récits se déroule dans un quatrième chapitre à nouveau signé Jock et à l’ambiance plus sombre. Tout converge vers un quatrième ennemi célèbre (que nous ne dévoilerons pas) avec plus ou moins de cohérence mais, hélas, peu d’enthousiasme. Depuis le début on ne croit pas à grand chose et on ne se passionne guère pour cette aventure « exotique ». Faute à une succession de dialogues ou textes narratifs pompeux voire inutiles (alors qu’il n’y avait pas besoin pour faire simple et aller à l’essentiel), surtout, pas très excitant avec un sentiment de déjà-vu. On s’ennuie et on décroche plus qu’autre chose dans cette évolution un brin convenu, la dernière ligne droite rehausse un peu l’ensemble, malgré ses improbabilités, mais c’est loin d’être suffisant !

En marge de cette histoire principale, les back-ups de la série montrent l’évolution de Duke Thomas, face au Sphinx cette fois (après Zsasz dans le premier opus). Dessiné par Francesco Francavilla (complice de Jock sur Sombre Reflet), c’est un complément appréciable et bien plus passionnant que la série mère. L’occasion de croiser Daryl/M. Bloom aussi (issu de La Relève). Dommage que la finalité de l’intrigue soit décevante et appelle à une suite (qui… ne sera dans le troisième opus, un comble !).

Les fins du monde est donc un volume (nommé « cycle » dans sa version magazine) qui séduit par ses illustrations sortant des sentiers battus mais qui peine à convaincre par son scénario, notamment ses multiples dialogues, inutilement denses et un peu confus, comme souvent chez Scott Snyder (en particulier dans sa saga Batman Metal). Si le premier tome n’était pas parfait, il avait le mérite d’offrir un divertissement honorable et sympathique ; ce n’est pas le cas ici du second volume, davantage pénible et bavard malgré son élégante proposition graphique…

[À propos]
Publié par Urban Comics le 2 mars 2018. Précédemment publié dans Batman Rebirth #8 à #11 (janvier à avril 2018).

Contient All-Star Batman #6-9

Scénario : Scott Snyder
Dessin : Jock, Tula Lotay, Giuseppe Camuncoli, Francesco Francavilla
Encrage additionnel : Mark Morales
Couleur : Matt Hollingsworth, Tula Lotay, Dean White, Lee Loughridge, Francesco Francavilla

Traduction : Jérôme Wicky
Lettrage : Stephan Boschat (studio MAKMA)

Acheter sur amazon.fr : All Star Batman – Tome 02 : Les fins du monde

Crimes de Guerre

Il est nécessaire d’avoir lu Jeux de Guerre avant d’entamer cette histoire (et par conséquent cette critique).

Batman Crimes de Guerre Cover[Histoire]
Pendant la guerre des gangs qui a fait rage à Gotham City, Stephanie Brown, alias Spoiler, a été torturée à mort par Black Mask. Ce dernier dirige désormais une bonne partie de la mafia de la ville.

Batman reçoit anonymement une cassette vidéo présentant une interview d’Aaron Black, un citoyen défiguré qui remet en cause l’efficacité de la police et les services du Dark Knight. Le journaliste qui mène l’entretien est celui qui avait filmé Black Mask pendant ses méfaits lors des Jeux de Guerre. Il lance une vendetta médiatique contre Batman, affirmant que ce dernier est responsable de la mort de Spoiler. Il dévoile même l’identité civile de la jeune fille, ainsi que son association éphémère en tant que Robin avec le Chevalier Noir !

Batman enquête sur la mort de Spoiler et découvre qu’une de ses médecins a été tuée et que le docteur Leslie Thompkins, fidèle alliée depuis l’enfance de Bruce Wayne, est portée disparue. L’homme chauve-souris est bien décidé à interroger le mystérieux Aaron Black mais son éternel rival, Le Joker, s’incruste dans cette complexe affaire.

Batman Crimes de Guerre Bruce[Critique]
Plusieurs mystères parcourent le récit. Ceux-ci sont habilement distillés entre les planches à qualité variable. Effectivement, les dessins ne sont pas terribles ; à l’instar de Jeux de Guerre, la qualité graphique varie et n’est guère mémorable. Côté scénario, le potentiel de départ est très alléchant : Spoiler aurait-elle pu survivre ? Les médias peuvent-ils définitivement ruiner l’image publique de Batman ? Le justicier de la ville est-il si fiable que cela ?

Une bonne partie de l’histoire résout efficacement ses interrogations. Le Joker tient un rôle mineur mais sa justification colle tout à fait au personnage et sa confrontation finale avec Black Mask est plutôt drôle et bien pensée. Romain Sionis est d’ailleurs toujours aussi effrayant. Il revêt la cape du Dark Knight pour se faire passer pour lui, là encore c’est une bonne idée. Mais son arrestation, ainsi que celle du Joker, est plutôt expéditive, surtout pour un criminel de cette envergure, qui a tenu en échec Batman pendant quelques temps.

Batman Crimes de Guerre Black MaskMais outre ce léger défaut, c’est la véritable fin donnée au récit qui peut totalement décontenancer, à savoir l’identité du véritable « meurtrier » de Spoiler. Si ses motivations peuvent « se comprendre », on a du mal à croire que le personnage est capable de cela. Une personne au code moral infaillible laissant mourir une innocente de seize ans, vraiment ? Cette conclusion, très froide et noire, a d’ailleurs suscité beaucoup de réactions outre-Atlantique au moment de la publication. La polémique a même donné naissance à un mouvement féministe au sein des comics, orchestrée par l’auteure Gail Simone (qui travaille sur la série Batgirl depuis 2011).

Comme dans Jeux de Guerre, Crimes de Guerre bénéficie d’un scénario haletant et sans temps mort, une bonne suite qui ne s’éparpille pas. Les échanges sont pertinents et l’ensemble relativement sombre. Le Joker apporte une touche comique mais il est vraiment en retrait. On pourra déplorer la chute un peu trop facile de Black Mask mais les solutions des mystères sont bien trouvées. Excepté donc : le tueur de Spoiler. Qui aura peut-être du mal à convaincre l’ensemble des lecteurs. Le culot de la direction éditoriale de l’époque n’était peut-être pas une bonne idée. Selon la post-face du magazine, les « conséquences » de cette révélation sont à découvrir dans Infinite Crisis.

Batman Crimes de Guerre JokerÀ noter un prologue publié dans le numéro précédent (Batman #18) : Batman Allies Secret Files 2005 – Contact. Cette courte histoire montre Cassandra (Batgirl) et Timothy (Robin) s’entraîner dans la Bat-Cave et se souvenir de la mort de Stephanie Brown, alias Spoiler, survenue dans Jeux de Guerre. Après avoir arrêté des cambrioleurs dans un musée, ils découvrent à la télévision qu’un journaliste prévoit de dévoiler que Batman entraîne et recrute des enfants de seize qui meurent… On y apprend principalement que Timothy admire Batman tout en le trouvant effrayant et ne veut surtout pas lui ressembler. Le reste faisant office de « bande-annonce ».

[À propos]
Publiée en France chez Panini Comics dans Batman #19 (décembre 2006).

Titre original : War Crimes
Scénario et Dessin (se référer à l’index complet pour plus de détails)
Detective Comics : Andersen Gabrych et Pete Woods
Batman : Bill Willingham et Giuseppe Camuncoli

Chapitre 01 – Detective Comics #809 : Faux Semblant (To the Victor go the Spoils)
Chapitre 02 – Batman #643 : Divergences de Vues (Minor Discrepancies)
Chapitre 03 – Detective Comics #810 : Bataille Médiatique (A Consequence of Truth)
Chapitre 04 – Batman #644 : Terrible Verdict (Judgment at Gotham)

Traduction : Sophie Viévard

Première publication originale dans les magazines des séries respectives en octobre 2005.