Nature Humaine

NH00 [Histoire]
D’anciens enfants « élevés » par Poison Ivy deviennent violents, tueurs et/ou suicidaires. Culpabilisant et cherchant à comprendre pourquoi, L’Empoisonneuse enquête…

Silence tombe amoureux d’elle à ce moment là, elle lui explique que c’est un de ses envoûtements mais il jure que non et peut le prouver.

Énervée, déprimée et frustrée, Poison Ivy s’interroge et se demande si elle ne veut pas redevenir « normale ». Pour cela, elle requiert l’aide de Bruce Wayne.

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[Critique]
Courte série se situant après Vengeance mais pouvant se lire comme un one-shot, Nature humaine est un bel hommage à Poison Ivy. La femme fatale est rarement au centre d’une histoire, ici elle tient la première place et a le mérite d’être rendue encore plus humaine que d’habitude, au sens propre comme au figuré. Les dessins sont relativement beaux mais ce sont surtout les quelques flash-backs en aquarelle qui ajoutent une réelle plus-value au récit.

Hélas l’histoire n’est guère captivante. La romance avec Silence n’est pas très crédible, celle avec Bruce Wayne déjà plus « logique ». Même si l’ensemble se lit bien, on a beaucoup de mal à avoir de l’empathie pour l’ancienne botaniste. Le côté manipulation (en amont par le Sphinx dans Silence) puis par Silence lui-même dans l’histoire aurait dû être accentué. Ivy est à priori morte à la fin de Nature Humaine, mais elle reviendra ensuite (avant de « renaître » à nouveau dans le Relaunch DC de 2011).

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[À Propos]
Publiée en France dans le magazine Batman #16 (Nature Humaine) jusqu’au Batman #20 (L’expérience) de septembre 2006 à janvier 2007 chez Panini Comics.

Titre original : Human Nature
Scénario : A. J. Lieberman
Dessin : Al Barrionuevo
Encrage : Bit
Couleurs : Brad Anderson
Lettrage : Christophe Semal
Traduction : Sophie Viévard
Titres des chapitres : Parts 1, 2, 3, 4 et 5 (id.)
Première publication originale dans Batman : Gotham Knights 61 à 65, de mars 2005 à juillet 2005

NH03

 

Rupture de Contrat

Court chapitre se déroulant après Vengeance et ouvrant sur une histoire de la Justice League.

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[Histoire]
Silence
rompt son alliance avec Prometheus (débuté dans Vengeance). Il est capturé par Deathstroke, lui-même allié à Talia, la fille de Ra’s Al Ghul.

Cette dernière demande l’aide de Silence pour sauver Prometheus, car il a été empoisonné par Poison Ivy. Celui-ci détiendrait une certaine « clé » aux mystérieux pouvoirs dont veut s’emparer Talia.

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[Critique]
On ignore les raisons de la rupture entre Silence et Prometheus. Une allusion à Nature Humaine est faite mais ça s’arrête là, dommage. C’est ensuite le passé de Prometheus qui est dévoilé, dans un style brassant nettement plus dans le fantastique (propre à la Justice League) que dans le côté réaliste de Batman.

Un seul chapitre pour conclure sommairement le « destin » d’un personnage et qui ouvre un arc qui suivra vraisemblablement avec la clé cosmique et la Justice League. Ppas moins de quatre personnages très secondaires de l’univers DC se retrouvent dans cette histoire, les amateurs risquent d’être perdu. Rupture de Contrat sert de transition mais n’offre rien de très intéressant pour un lecteur de Batman.

Étonnamment, ce chapitre conclut le livre, non disponible en France, de Hush Returns, dont Vengeance était la mini-série principale.

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[À propos]
Publiée en France dans le Batman #21 (Rupture de Contrat) en février 2007 chez Panini Comics

Titre original : Job Termination
Scénario : A. J. Lieberman
Dessin : Al Barrionuevo
Encrage : Bit
Couleurs : Laurie Kronenberg
Lettrage : Christophe Semal
Traduction : Sophie Vievard

Première publication originale dans Batman : Gotham Knight 66 en août 2005

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La Vie de Riley

LVDR1 [Histoire]
Riley est un jeune homme qui tourne des films souvenirs pour des mariages mais aussi des pornos pour arrondir ses fins de mois. Un jour, une de ses caméras reste branchée toute la nuit à sa fenêtre, à filmer les bâtiments et les toits face à son logement. Sur cet enregistrement il voit Bruce Wayne se battre avec Silence.

En comparant ce combat avec des vidéos de Batman, il comprend que les deux hommes ne font qu’un. Il se met alors à faire chanter le milliardaire, qui demandera de l’aide à son fidèle majordome Alfred

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[Critique]
Cette courte histoire (un chapitre) n’est pas très belle graphiquement parlant, faute à un dessin relativement simpliste, ainsi qu’un coloriage très basique, proche d’une bande dessinée jeunesse. Le seul intérêt de La Vie de Riley est un dialogue entre Bruce et Alfred, ce dernier n’arrivant toujours pas trouver la mémoire suite aux événements survenus dans Faux-Semblants, preuve qu’A.J. Lieberman sait où il va. La fin de ce récit est à nouveau un coup de théâtre.

MàJ : Cet épisode prend finalement une autre tournure lorsqu’on arrive à la conclusion de l’arc narratif centré sur Silence (dans la grande saga Hush Returns). En effet, dans  Le futur sous toutes ses formes, on retrouve « brièvement » Riley, et Alfred est accusé de meurtre.   

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[À propos]
Publiée en France dans le magazine Batman #21 (Rupture de Contrat) en août 2006 chez Panini Comics.

Titre original : The Life of Riley
Scénario : A. J. Lieberman
Dessin : Rick Burchett
Encrage : Alvaro Lopez
Couleurs : Guy Major
Traduction : Sophie Viévard
Première publication originale dans Batman : Gotham Knights 67 en septembre 2005

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