Archives par mot-clé : Harleen Quinzel

Batman – White Knight • Harley Quinn

Nouvelle incursion dans le MurphyVerse, c’est-à-dire l’univers de Batman en marge de la continuité classique et débuté dans l’excellent titre White Knight. Après la suite moins réussie, Curse of the White Knight, et avant le prochain volet intitulé Beyond the White Knight, découverte du volume sobrement nommé Harley Quinn qui, comme son nom l’indique, propose un segment sur l’ancienne compagne du Joker. Que vaut ce troisième jalon dans l’univers White Knight ?
MàJ : deux mois après la sortie, donc en décembre 2021, une version noir et blanc est publiée par Urban Comics, limitée à 3.000 exemplaires.

[Résumé de l’éditeur]
Bruce Wayne est toujours enfermé en prison, payant pour ses exactions envers la ville de Gotham et tentant de se racheter aux yeux de ses anciens alliés. Mais il a à présent noué une relation de plus en plus forte avec son ancienne ennemie, l’ex-compagne de Jack Napier, Harleen Quinzel. Jeune maman, celle-ci est contactée par le GCPD pour l’épauler sur une affaire qui va faire remonter à la surface les souvenirs encore vivaces de son passé de criminelle.

[Histoire]
Harleen Quinzel raconte à ses deux jeunes jumeaux comment elle a rencontré et aimé leur père, Jack Napier. Les deux se sont trouvés bien avant d’être Harley Queen et le Joker…

Dans Gotham City, un tueur en série s’en prend à d’anciennes vedettes de cinéma et peint leur cadavre en noir et blanc. Duke Thomas et le GCPD/GTO (dirigé par Renee Montoya) ont besoin d’Harleen en tant que consultante afin de comprendre qui se cacher derrière ses crimes. Le Joker étant mort depuis deux ans, la piste de Neo-Joker (la rivale d’Harley) semble prometteuse.

Pendant ce temps, Bruce Wayne, toujours en prison, soutient son amie Harleen comme il le peut et leur relation prend un nouveau tournant…

[Critique]
Batman – White Knigt • Harley Queen
(BWKHQ) se déroule deux ans après Curse of the White Knight et en est clairement la suite, même si elle est centrée sur Harleen. Tous les évènements des deux précédents volumes sont à connaître avant d’entamer la lecture de celui-ci. En synthèse : difficile de s’attaquer au comic-book indépendamment sans connaître l’univers White Knight, qu’a créé dans le titre éponyme Sean Murphy (qu’il a écrit et dessiné). Il participe à l’écriture de « l’histoire » (comprendre la trame narrative globale) avec sa femme, l’auteure Katana Collins, qui signe intégralement le scénario. Murphy dessine uniquement les couvertures des chapitres et délaisse à Matteo Scalera l’entièreté des six épisodes que forme ce BWKHQ. Cette « nouvelle » équipe artistique assure brillamment cette relève temporaire, ajoutant même certaines qualités graphiques absentes de la série-mère (on y reviendra).

Ce tome « 2.5 » est incontestablement une réussite (non sans défauts, comme souvent, mais clairement on retient volontiers davantage le positif que le négatif). Tout d’abord il y a le plaisir de renouer avec le MurphyVerse et découvrir cette extension inédite qui fait avancer les choses et se concentre sur plusieurs personnages secondaires en plus d’Harleen. C’est une excellente chose. Ainsi, on revoit la Neo-Joker, curieusement absente dans le tome précédent, et on s’attarde enfin davantage sur la relation entre Bruce et Harleen (un des points forts du volume précédent également qu’on aurait aimé plus fouillé, c’est chose faite – toute en délicatesse).

Impossible de ne pas s’attacher à cette itération de Quinn, davantage apaisée que l’image iconique qu’on se fait d’elle. La jeune femme est dépassée par son rôle de mère, levant quelques tabous et assumant même la difficulté du quotidien voire du bonheur d’avoir des enfants ! Entre le deuil de Jack (qu’elle a tué à la fin de Curse…), la romance platonique avec Bruce (aka « Oncle Bruce » pour ses jumeaux) en prison et sa curieuse rédemption dans le GCPD, l’écriture d’Harleen est extrêmement soignée et réussie. Ses fidèles hyènes servent le récit à plusieurs reprises et, de facto, sont également attachantes.

Entre un certain humanisme qui se dégage de l’ensemble (le discours de Bruce – dans les flashs-back ou au présent – n’a jamais été aussi enthousiaste pour tirer les gens vers le haut, ça fait du bien !) et deux thématiques universelles, le deuil et l’amour, délicatement travaillées sans tomber dans le pathos ou le cliché, BWKHQ gagne à être lu tant il propose un voyage élégant et parfois surprenant. Le lecteur revisite en effet quelques morceaux de la mythologie de Batman, comme Robin/Jason Todd battu par le Joker (on ignore si dans cet univers le Clown est allé jusqu’à tuer le second Robin – à priori non). Todd devenu Red Hood puis… directeur de prison ! Le personnage est malheureusement survolé, on le voit à peine. Tout comme Ivy (et l’anecdotique figuration du Chapelier Fou), parmi les célébrités de la galerie d’alliés ou d’ennemis du Chevalier Noir qui n’avaient pas encore eu droit à leur traitement dans White Knight.

Néanmoins, on se régale de voir  Simon Trent « en chair et en os en bande dessinée ». Qui ça ? Simon Trent, le fameux acteur qui joue « le Fantôme Gris » (The Gray Ghost), introduit dans le formidable épisode Le Plastiqueur fou dans Batman, la série animée (S01E18). Trent avait brièvement l’honneur de rejoindre les comics comme professeur à la Gotham Academy (dans la série du même nom) mais cette fois l’hommage est plus puissant. Quelle belle idée ! Elle fait complètement sens dans le déroulé de l’enquête – des meurtres de l’Age d’or du cinéma à Gotham – et permet de séduire aussi bien les fans de Batman que les nouveaux venus. Pour l’anecdote, c’est Adam West (incarnant Batman à la télé dans les années 1960) qui doublait Trent dans l’unique épisode de la série d’animation, c’était l’obligation souhaitée par la production. Bref, la mise en abîme et l’hommage se répercutent enfin élégamment en comics !

Comme évoqué, il y a pourtant quelques éléments un peu moyens dans le récit. Des nouveaux personnages pas vraiment mémorables, un peu cliché… Incluant Hector Quimby, très présent et volontairement suspect. La motivation des « méchants » et leurs identités sont elles-aussi passables (on les découvre assez tôt). Dommage de ne pas avoir pioché dans des têtes connues pour dynamiser une fois de plus les versions « différentes » de la continuité classique de Batman. On retombe donc dans un travers classique d’ennemis interchangeables et vite oubliables ; malheureusement… Cela ne marquera donc pas le titre mais ce n’est pas grave cette fois car on retient ce qu’il y a autour. Ainsi, on peut dresser un parrallèle intéressant avec un autre comic-book récent : Joker/Harley : crime sanity. Dans ce dernier, la proposition graphique prenait le pas sur l’écriture et l’enquête en elle-même avec Harleen profileuse. Ici, l’ex compagne du Clown est dans un rôle assez similaire mais c’est son évolution qui prend le dessus, son attachement, l’empathie grâce au talent de Katana Collins (couplé au travail du dessinateur Matteo Scalera et la colorisation de Dave Stewart, évidemment), romancière qui signe sa première BD ici. Pour chipoter, on peut pointer du doigt l’étrange « facilité » avec laquelle Harleen est acceptée et intégrée au GCPD, comme si elle n’avait jamais été réellement une criminelle plus tôt (c’est « un peu » le cas)…

C’est ce qu’explique Katana Collins en avant-propos pour justifier l’orientation polar psychologique et un mystère basé sur les relations humaines. « A l’époque on regardait la série Mindhunter, et c’est un peu comme ça qu’est née Harley la détective. […] Harely n’a jamais su qui elle était, elle oscille toujours entre de nombreuses personnalités, entre être une docteurs ou un arlequin. Maintenant c’est une mère. Elle peur s’adapter à tout. » Il était important qu’elle et Jack « ne se rencontreraient pas à Arkham. Ils ne se sont pas rencontrés en tant que le Joker et Harley, mais comme Jack et Harleen. » « Le cœur de l’histoire, ce sont les gens. C’est un mélange d’interactions humaines et d’émotions » ajoute Matteo Scalera, grand fan de Sean Murphy et ami proche du dessinateur. Scalera a essayé d’utiliser les angles de vue de Sean Murphy, combinés à son propre style.

Une formule gagnante tant les planches et les traits globaux rappellent en effet ceux de Murphy – gardant ainsi une certaine cohérence graphique dans l’univers – tout en proposant une touche plus « douce », moins rugueuse et « carrée/virile » de son maître. Cela ajoute indéniablement cette humanité évoquée plusieurs fois. Difficile de la retranscrire, c’est à la fois du ressenti (donc de la subjectivité) et du factuel (objectivité), observée entre autres par davantage de scènes « du quotidien » mixée à des émotions sur des visages peut-être plus expressifs que dans WK et CotWK. Scalera est le dessinateur de l’excellente série Black Science (disponible aussi chez Urban Comics), si le style vous a séduit, foncez dessus (ou, à l’inverse, si vous le connaissez et appréciez déjà, vous apprécierez son incursion batmanesque) !

On retrouve des allusions/hommages au film Batman de Burton (entre autres lors de la « création » de Napier en Joker) et des découpages pleine page qui sont un régal pour les yeux. La même équipe artistique avait signé un chapitre inédit dans Harley Quinn Black + White + Red (presque entièrement en noir et blanc, avec des touches écarlates). Cet épisode est inclus en fin d’ouvrage, se déroulant un peu plus tard que l’histoire principale, c’est donc un complément pertinent. Croquis, couvertures alternatives… sont au programme (habituel) des bonus de l’édition. L’ouvrage sort aussi en noir et blanc, à l’instar de ses deux prédécesseurs, en édition limitée.

Batman – White Knight • Harley Quinn poursuit la revisitation visionnaire du Chevalier Noir sous le prisme d’une Harley Quinn complètement différente de son image habituelle et c’est un vrai plaisir à lire ! Le livre rejoint même les coups de cœur du site et devient un indispensable pour tous les fans de la muse du Joker.

[A propos]
Publié en France chez Urban Comics le 29 octobre 2021.

Contient Batman: White Knight presents Harley Quinn #1-6 + Harley Quinn : Black + White + Red #6

Histoire : Katana Collins, Sean Murphy
Scénario : Katana Collins
Dessin : Matteo Scalera
Couleur : Dave Stewart

Traduction : Benjamin Rivière et Julien Di Giacomo
Lettrage : MAKMA (Sabine Maddin et Stephan Boschat), Moscow Eye

Acheter sur amazon.fr :
Batman – White Knight • Harley Queen (édition classique – 18€)
Batman – White Knight • Harley Queen (édition noir et blanc limitée – 20€)

 

Mad Love

Batman Mad Love[Histoire]
Après un énième échec visant la capture (ou la mort) de Gordon (sauvé par Batman), le Joker rumine en cherchant dans ses plans la façon la plus magistrale de se débarrasser de son éternel rival. Fou de rage contre son acolyte féminin, Harley Quinn, le Clown du Crime la jette dehors, la jugeant responsable de ses déboires. La jeune femme se remémore alors sa rencontre et le début de son idylle avec monsieur J, à l’époque où elle n’était qu’une simple psychiatre fraîchement débarquée à l’Asile d’Arkham.

Mad Love

[Critique]
Les fans de Batman savent généralement que Harley Quinn a été créée dans la superbe série d’animation Batman de 1992 (également connue sous le nom de Batman : La Série Animée en France, ou encore Batman : The Animated Serie en anglais) par Paul Dini et Bruce Timm (les auteurs de ce comic justement). En revanche, les origines de la célèbre psychiatre ont d’abord été narrés dans ce Mad Love avant qu’il ne soit adapté dans un épisode très fidèle éponyme (simplement traduit par Amour Fou chez nous). Pour mieux comprendre ces différentes notions d’appellations du dessin animé, n’hésitez pas à vous référer à la note en bas de cet article.

Mad Love se focalise donc sur l’éternelle muse du Joker. À travers des flash-backs de pensées nostalgiques, Harleen Quinzel se rappelle son arrivée à l’asile d’Arkham, après avoir usé de ses charmes pour que sa note d’examen soit plus élevée (ce qui souligne que, dès le début, elle n’était pas forcément une psychiatre compétente — l’un des rares éléments qui a disparu dans la version animée) puis évidemment son coup de foudre pour le célèbre Clown du Crime. Cette étape peut paraître un peu trop rapide mais les textes sonnent justes et l’ensemble reste plausible. Très vite, la jeune et jolie femme devient l’assistante officielle de son Joker et c’est cette relation d’amour à sens unique (ou plutôt de Je t’aime moi non plus) qui est ici mise en avant (aussi bien en flash-backs que dans l’histoire se déroulant dans le « présent »). L’on ne découvre pas un Monsieur J particulièrement démonstratif en amour, au contraire, c’est quand il brille par son absence qu’il envoie discrètement des mots à sa douce, mais dans quel but ? La manipuler ou lui prouver son attachement ? On ne sait jamais vraiment ; si ce n’est que Poussin n’a pas l’air très sensible aux charmes corporelles d’Harley, qu’il n’hésite pas à la violenter, l’insulter, l’humilier et à s’énerver contre elle pour pas grand chose, surtout si elle prend des initiatives et/ou s’avère plus « compétente » que lui dans la capture de Batman. Impossible, là aussi, de saisir si le Joker est vraiment « fou » ou simplement « malin » et qu’il a conscience de ses actes.

Mad Love Batman Joker HarleyLe talent de Paul Dini (au scénario) et Bruce Timm (aux dessins) confère à Mad Love une forte empathie pour Harleen, qui est simplement victime « d’Amour Fou ». Grâce aux dessins très simplistes (qui reprennent ceux de la série animée, puisque c’est Bruce Timm qui en est également aux commandes) et à quelques dialogues ou pensées subjectives de la psychiatre, on ne peut qu’avoir de la pitié pour elle. Les traits et le style unique de Bruce Timm sont peut-être ce qui va décontenancer les lecteurs pas forcément habitués au dessin animé, qui les jugera très « enfantins », à juste titre. Mais c’est aussi la double force de Mad Love qui permet de replonger avec une délicieuse nostalgie dans l’enfance, ou l’adolescence, du lecteur qui, lui, aura grandi avec le dessin animé et qui va retrouver cet univers ; et qui offre désormais à un « adulte » un récit au double sens de lecture. On pense ici à certains jeux de mots (« faire un tour en Harley ») ou scènes sexuellement suggestives, qui sautent aux yeux désormais alors qu’enfant ce n’était pas le cas, évidemment — et heureusement ! De même, malgré tout ce côté « lisse » et « simpliste », Mad Love est relativement violent (surtout le Joker) et terriblement triste.

Mad Love Harleen Quinzel

Relativement courte (64 pages), la bande dessinée se suffit à elle-même, bien qu’on en redemande fortement, forcément ! L’ouvrage est donc agrémenté d’une tonne de bonus non négligeable (d’une bonne centaine de pages supplémentaires) qui permet d’atteindre le prix de 15€ ; un poil cher tout de même (même effet que sur Killing Joke, qui coûte 13€ pour une histoire de 46 pages seulement). Les suppléments se composent d’une préface de Paul Dini (à lire sur le site d’Urban Comics) et une postface de Bruce Timm, du storyboard complet en noir et blanc (permettant de constater quelques rares changements de dessins réclamés par l’éditeur à l’époque), de la mise en couleur originale (à nouveau sur l’ensemble du récit, avec les annotations de Bruce Timm au coloriste Rick Taylor), une galerie de couvertures et deux petites histoires, toujours signés par Dini et Timm : Petit Papa Noël (dix pages) et La Croisière s’embrase (six pages), respectivement sur Batgirl et Poison Ivy, mais qui sont clairement anecdotiques.

On ne peut donc que conseiller ce Mad Love, indispensable pour connaître les origines d’un personnage devenu rapidement culte et qui a intégré officiellement la mythologie du Dark Knight. Récompensée par un Eisner Awards (meilleure bande dessinée one-shot), l’œuvre commune de Paul Dini et Bruce Timm n’a absolument pas vieilli depuis sa première publication, en 1994 tout de même ! Une histoire à lire au moins une fois, qui ne demandera peut-être pas —et c’est la son seul défaut— une relecture multiple. À noter également la sublime couverture du tome qui ferait une très jolie affiche murale.

Mad Love Harley Quinn[À propos]
Publiée en France chez Urban Comics le 11 décembre 2015.
Titre original : Mad Love
Scénario : Paul Dini et Bruce W. Timm
Dessin et encrage : Bruce W. Timm
Encrage additionnel : Glen Murakami
Couleurs : Bruce W. Timm, Rick Taylor, Mark Chiarello
Lettrage : Christophe Semal et Laurence Hingray
Traduction : Ayn Rang

Première publication originale en février 1994.

Acheter sur amazon.fr : Mad Love

Mad Love Joker Harley

  À propos du dessin animé Batman

• Tout d’abord, il est important de préciser que la série d’animation est composée en France de quatre saisons comportant respectivement 28, 28, 29 et 24 épisodes. Pour rappel, Mad Love est le tout dernier épisode, celui qui clôt donc la série.
En version originale, c’est un peu plus compliqué : les trois premières saisons constituent en fait la première série de Batman (1992-1995) et comportent donc 85 épisodes (28+28+29). Ces épisodes sont scindés en deux saisons, la première de 65 épisodes (qui est donc la série Batman) et la seconde n’en comportant que 20 (et renommée The Adventures of Batman and Robin). La suite et fin de la série, c’est à dire l’équivalent de la troisième et dernière saison aux États-Unis (la quatrième en France) est appelée The New Batman Aventures (Les Nouvelles Aventures de Batman chez nous). Celle-ci ne comporte donc que 24 épisodes (1997-1999) qui ont quelques différences graphiques notoires (suite à un changement de chaîne de diffusion, sans doute pour se « démarquer » gentiment de la précédente), mais font toujours partie de l’univers de la série commencée en 1992, aussi bien en terme d’ambiance que d’histoire. Moins de complexité pour l’exportation hexagonale puisque désormais tous les épisodes (109 de vingt minutes) sont regroupés dans un très beau coffret DVD (voir ci-dessous).

Batman Dessin Animé Serie Coffret DVD IntegralBatman : la série animée
Coffret intégrale 4 saisons

• Pour les amoureux de la série d’animation, Urban Comics publie également, dans sa collection pour enfants, des histoires inspirées du dessin animé. Deux tomes sont disponibles. On y retrouvera donc le style graphique de Mad Love mais sans la légère noirceur de l’histoire qui parcourt le comic. À réserver aux plus jeunes, aux collectionneurs exigeants ou aux simples nostalgiques de la série.

Batman - Les Nouvelles AventuresBatman : Les Nouvelles Aventures
Tome 1 | Tome 2

• Enfin, Urban Comics prévoit un ouvrage sur Bruce Timm dans sa collection Les Grands Entretiens de la Bande Dessinée. 128 pages qui retraceront l’histoire du dessinateur mythique à travers des interviews et des illustrations. Sortie prévue le 11 mars 2016 !

Bruce Timm