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Prélude à Joker War et autres récits complémentaires

En France, la saga Joker War a été publiée en librairie dans trois tomes. Mais aux États-Unis, d’autres épisodes se greffaient avec plus ou moins d’intérêt autour de ce crossover. Pour les lire, il faut se tourner vers d’autres séries, proposées soit en librairie, soit en semi-kiosque via Batman Bimestriel (les numéros #11 à #13 notamment). Récapitulatif, explications et critiques.

Tout d’abord, voici commence se décompose la saga en VO. en violet les tomes sortis en librairies, en bleus ceux en kiosque/magazine.

ROAD TO JOKER WAR (Prélude à Joker War)

  • Batman #90-94 : publié dans Joker War – Tome 1 et dans Batman Bimestriel #12 (renommé Le Plan D.)
  • Detective Comics #1022-1024 : publié dans Batman : Detective – Tome 04 : Un cœur hideux et dans Batman Bimestriel #13
  • Nightwing #70-73 : publié dans Batman Bimestriel #12

MAIN STORY (histoire principale)

  • Batman #95–100 : publié dans Joker War – Tome 2 et dans Batman Bimestriel #13 et #14

TIE-INS (récits annexes : pas obligatoires de les lire mais compléments parfois utiles)

  • Batgirl #47–50 : publié dans Batman Bimestriel #13 (sauf le chapitre 50)
  • Catwoman #25–26 : publié dans Batman Bimestriel #13
  • Detective Comics #1025–1027 : publié dans Batman : Detective – Tome 04 : Un cœur hideux (et le chapitre 1027 dans Tome 05 : Briser le miroir) et dans Batman Bimestriel #13
  • Nightwing #74–75 : publié dans Batman Bimestriel #12 (sauf le chapitre 75)
  • Red Hood Outlaws #48 : publié dans Batman Bimestriel #12
  • Batman: The Joker Warzone #1 : publié dans Joker War – Tome 2
  • Harley Quinn #75 publié dans Batman Bimestriel #12

Comme on peut le constater, il reste deux chapitres encore non publiés en France, la plupart des autres se trouvant dans les Batman Bimestriel #12 et #13. Tous ces chapitres n’ont pas encore fait l’objet d’une critique sur le site, difficile donc de savoir si on peut les qualifier d’indispensables ou non dans l’immédiat. Pour les plus complétistes, on peut noter que le prologue de trois pages de Joker War n’est pas inclut dans ce listing (Batman #85 (back-up)), il était proposé en guise d’épilogue dans le douzième et dernier volume de Batman Rebirth (on le trouve également en ouverture dans Batman Bimestriel #11).


Tome 1 : Batman #86-92 + Batman Secret Files #3
Tome 2Batman #95-100, Joker War Zone #1, Joker 100 pages Spectacular
Tome 3 : Batman #101-105, Batman Annual #5, Punchline Special #1

Par contre, on peut se tourner vers les trois tomes actuellement disponibles en librairie afin de découvrir Joker War (incluant une bonne partie de son prélude) et tous chroniqués sur ce site (cliquez sur les couvertures ci-dessus). On rappelle que les deux premiers tomes – qui se suffissent largement à eux-mêmes et forment un récit quasiment complet – remportent l’adhésion et sont un véritable coup de cœur (bien aidés par leur proposition graphique). Le troisième volume se compose de Batman #101-105, Batman Annual #5 et Punchline Special #1, des récits qui n’ont plus grand chose de liés à Joker War

Il est vrai que le choix éditorial d’Urban Comics est un peu étrange, cf. composition ci-dessus. Avoir nommé Joker War cette saga en pensant l’étaler sur plusieurs tomes était risqué puisqu’on savait qu’il s’agissait d’une histoire à peu près terminée avant sa publication. Le premier tome propose ainsi des chapitres introductifs (quatre Batman Secret Files #3 et les épisodes #86 à #89 de la série Batman, qu’on trouve également dans Batman Bimestriel #11) et en quatrième de couverture du troisième tome, il est spécifié « série en cours » (on attend donc légitimement un tome 4). Hors, l’éditeur a depuis précisé en réponse à un commentaire sur Facebook que Joker War était bel et bien terminée en trois volumes… La « suite » (les guillemets sont de mises car il s’agit bien de la continuité de la série Batman mais qui n’a plus du tout de lien avec la fameuse guerre du Joker) sera dans Batman Infinite (tome 1 prévu en janvier 2022), qui proposera donc les épisodes #106 à #111 de la série Batman. Tout le monde arrive à suivre ?

Le lecteur français a de quoi être davantage perdu car, plusieurs mois après la publication des tomes en librairies de Joker War, on peut découvrir dans Batman Bimestriel d’autres récits s’y connectant. Certains étaient déjà connus si on lisait la série Batman : Detective, d’autres sont complètement inédits et leur critique sera disponible sur cet article prochainement. Difficile de savoir s’ils vont être publiés ensuite en librairie, il y aurait moyen de constituer un tome 0 ou un 4 avec ce matériel…

Batman Detective Comics – Tome 01 : La colonie

Seconde série pour le Chevalier Noir sous l’ère Rebirth (la principale étant Batman Rebirth) : Batman – Detective Comics (du prestigieux nom originel de l’éditeur et de la première bande dessinée sur Batman de 1938) reprend sa numérotation au #934 * et fait (plus ou moins) suite aux évènements des séries Batman Eternal et Batman & Robin Eternal. Scénarisées par le même auteur, James Tynion IV, ces deux longues histoires mettaient en avant une version moderne de certains personnages dont Stephanie Brown, alias Spoiler, et Cassandra Cain, alias Orphan. Les deux jeunes femmes ont par ailleurs endossé par le passé (dans la continuité de la collection Classiques) le costume de Batgirl (dans Grant Morrison présente Batman et la saga No Man’s Land). Découverte et critique du premier tome sur les sept qui forment cette série.

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[Histoire]
Une cathédrale a été dévastée. Batman s’est rendu sur les lieux, a affronté Azraël et a trouvé un mystérieux petit drone. Le Chevalier Noir est persuadé qu’un groupe espionne les justiciers de Gotham et demande de l’aide à Batwoman. Il lui révèle même sa véritable identité pour prouver qu’il a confiance en elle. La jeune femme, Kathy Kanes, est la cousine de Bruce Wayne et savait déjà qu’il était le justicier nocturne.

Batman et Batwoman forment une nouvelle équipe composée de Red Robin, Spoiler, Orphan et… Gueule d’Argile ! Le Dark Knight et sa nouvelle alliée sont donc à la tête de cette petite league gothamienne et souhaitent entraîner ces quatre autres justiciers pour devenir de véritables héros.

Dans l’ombre, une armée, une colonie, dirigée par un énigmatique leader compte bien s’opposer à Batman et sa team

[Critique]
La colonie est une entrée en matière somme toute classique pour un nouveau venu ou un fan de longue date. Cette série propose une équipe originale emmenée par Batman et Batwoman, c’est clairement le point fort du récit car le reste est scénaristiquement assez moyen. En effet, la nouvelle menace, la fameuse colonie, une armée de mercenaires adulant Batman, est assez risible et dirigée par une personne dont on devine extrêmement vite l’identité. Peu de mystères ou tensions sur ce sujet donc, au même titre que la narration est assez convenue, loupant quelques moments épiques (une tragédie pouvait conclure audacieusement la fiction, il n’en est rien à cause des toutes dernières cases…). Quant à ses personnages charismatiques, le scénariste James Tynion IV les survole (à l’exception de Batwoman et Batman, tous deux moins empathiques que les autres et le second assez en retrait – deux êtres solitaires forcés de s’épauler).

Les pouvoirs de transformation de Gueule d’Argile ne sont pas du tout utilisés (et on ne sait pas trop pourquoi il a été choisi, peut-être suite aux évènements relatées à la fin de la série Batman, le Chevalier Noir) et ses collègues justiciers très peu exploités ; on ne sait pas grand chose d’Orphan qui reste mutique, Spoiler est en relation avec Red Robin le temps de quelques cases (une idylle à peine esquissée) et Tim Drake, même s’il est un brin plus mis en avant que ses trois nouveaux alliés, aurait mérité mieux. Tout cela est assez dommage donc… L’alchimie de cette équipe peut fonctionner mais elle est mal développée pour l’instant.

Heureusement, ce premier tome bénéficie d’un rythme assez haletant, qui permet de se lire vite et bien, avec des planches de bonnes factures même si l’ensemble manque un peu de relief parfois, au niveau des visages notamment. Il y a beaucoup de lecture « horizontale », c’est-à-dire étalée sur deux planches. Hélas, la lisibilité de celles-ci n’est pas intuitive, on se surprend donc à relire « dans le bon ordre » car de prime abord, ça ne saute pas aux yeux. Les dessins sont assurés majoritairement par Eddy Barrows, qui avait signé la série Nightwing de l’ère New 52/Renaissance (elle aussi assez moyenne).

Alvaro Martinez et Al Barrionuevo le remplacent le temps de trois chapitres (sur sept), gardant un style semblable et, de facto, une homogénéité graphique assez plaisante tout le long du comic book. Il faut dire que le rythme de publication étant bimensuelle aux États-Unis, impossible de tenir la cadence avec un seul artiste aux pinceaux. Certains dessins sont, a priori, pas encrés et juste colorisés aux tons pastels (conférant une délicate ressemblance à de l’aquarelle). Il s’agit souvent de personnages en arrière-plan (Gueule d’Argile, Batwoman…) d’une planche qui épouse les cases autour, plus classiques et conventionnelles elles, ou bien de flash-backs. Le résultat est extrêmement soigné et réussi.

Malgré la tonne de références à des séries autour du Chevalier Noir (Batman, Batman Eternal, Batman & Robin Eternal, Batman Rebirth et All-Star Batman), le lecteur n’est pas perdu. Passons les hommages appuyés pas du tout subtiles à The Dark Knight Returns… On aurait aimé voir davantage Azraël, Leslie Thompkins (ici, plus jeune qu’à l’accoutumée), Bruce Wayne en civil (on voit uniquement Batman) et – comme déjà souligné – une caractérisation plus poussée des membres de cette équipe qui fonctionne plutôt bien au demeurant et (là aussi on l’a déjà dit) est très originale et charismatique !

En synthèse, on apprécie surtout les graphismes et leurs colorisations, le concept de la série avec cette league atypique et c’est à peu près tout pour l’instant. Les plus optimistes fermeront sans doute les yeux sur les défauts afin d’envisager la suite avec espoir ; ceux qui sont plus exigeants de base seront sans aucun doute déçus et ne pousseront probablement pas à se tourner vers les volumes suivants… Une nouvelle série en demi-teinte donc, qui ravira par contre les fans de Batwoman, extrêmement présente tout le long (elle pourrait donner son nom à l’ouvrage tant elle est importante pour le scénario). Bref, sur ce site on y croit pour l’instant mais on espère surtout une mise en avant plus prononcée de Gueule d’Argile, Orphan et Spoiler !

* Pour l’anecdote un peu complexe : les 52 chapitres précédents, donc du #882 au #933, incluant un chapitre #0 inédit, sont en fait la série Detective Comics #00-#52 de la période New 52 (publiés en France dans les magazines Batman Saga). DC Comics a choisi de « renommer » les nouveaux chapitres de cette « nouvelle » série à partir de #934 pour faire comme si ceux des New 52 avaient existé dans la chronologie officielle. Il faut donc remonter au chapitre #881, la fin de Sombre Reflet, paru en 2011 avant le relaunch New 52, pour retrouver l’appellation d’origine.

[À propos]

Publié en France chez Urban le 7 juillet 2017 et dans le magazine Batman Rebirth #1 à #3 (juin à août 2017).
Contient Detective Comics #934-940 (La colonie – Chapitres 1 à 7)

Scénario : James Tynion IV
Dessin : Eddy Barrows (ch. 1-2, 6-7), Alvaro Martinez (ch. 3-5), Al Barrionuevo (ch. 5)
Encrage : Éber Ferreira (ch. 1-2, 6-7), Raul Fernandez (ch. 3-5)
Couleur : Adriano Lucas (ch. 1-2, 5-7) Brad Anderson (ch. 3-5)

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Stephen Boschat (Studio MAKMA)

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Catwoman – Le Dernier Braquage (Le Grand Braquage)

Titre bien connu des fans de Darwyn Cooke, déjà publié en 2003 chez Semic (sous le nom Catwoman – Le Grand Braquage) puis en 2008 chez Panini Comics avec le récit avec lequel il forme plus ou moins un diptyque : Batman – Ego (sous le titre Catwoman – Le gros coup de Selina).

Urban Comics republie donc ce fameux braquage, le 14 janvier 2022 (en même temps que Batman – Ego). Cette nouvelle édition propose les quatre chapitres du fameux Dernier Braquage (Selina’s Big Score en VO), des histoires courtes inédites (Date Night) et huit autres chapitres (les quatre back-ups de Detective Comics #759-762 + Catwoman #1-4), tous déjà inclus dans le premier tome d’Ed Brubaker présente Catwoman. En effet le fameux Dernier Braquage se voulait initialement le point de départ de cette série mais n’avait jamais été inclut dans les volumes (au grand désespoir des fans qui le réclamait dans un éventuel tome 0 – chose réparée donc). Nous avons donc dans l’édition 2022 un récit écrit et dessiné par Darwyn Cooke puis d’autres où Ed Brubaker a pris la main sur le scénario.

Cette critique est basée pour l’instant uniquement sur le récit Le Grand Braquage de l’édition 2003 de Semic (et les back-ups de Detective Comics). Elle sera actualisée début 2022 quand celle d’Urban Comics sera disponible, incluant donc l’entièreté du tome 1 d’Ed Brubaker présente Catwoman.


(Le Dernier Braquage version Urban Comics 2022 compile Le Grand Braquage version Semic 2003
et le premier tome d’Ed Brubaker présente Catwoman, publié en juillet 2012 déjà par Urban Comics à l’époque)

[Résumé de l’éditeur]
Cela fait longtemps que les larcins de la mystérieuse Catwoman n’ont pas fait la Une des journaux de Gotham. Et pour cause, la rumeur court : la célèbre voleuse serait morte. Pourtant, bien loin de raccrocher les gants, une silhouette continue de parcourir discrètement les toits de la ville en quête de trésors. Alors lorsqu’une amie de son préteur sur gage lui parle d’un train rempli des billets à destination d’un trafic d’héroïne, Selina Kyle y voit le gros coup qui lui permettra peut-être de changer définitivement de vie. Il ne lui reste plus qu’à réunir une équipe de professionnels pour l’épauler dans cette nouvelle aventure, et d’assumer pleinement les conséquences de cet ultime braquage.

[Histoire – Le dernier braquage]
Déclarée morte à Gotham City, Selina en profite pour effectuer des vols mais le dernier, au Moyen-Orient, est un échec cuisant. De retour au bercail, une de ses amies, proche de Falcone, l’informe qu’un butin de vingt-quatre millions de dollars va prochainement transité par un train. Pour la femme fatale, c’est l’occasion idéale de se refaire une santé en montant une équipe efficace pour tenter le casse du siècle, le dernier braquage.

[Critique]
Quatre chapitres (Selina, Stark, Slam, Le braquage) et un peu moins de quatre vingt dix pages pour un récit sur un casse improbable et séduisant ! On tient là une petite pépite (idéalement complémentée par la trentaine de page sur Slam Bradler, voir critique suivante) magnifiée graphiquement et passionnante scénaristiquement.

Darwyn Cooke opte pour une multiplication de points de vue : les trois premiers épisodes sont ainsi racontés par leur protagoniste, Selina en tête suivi de son complice Stark et du privé Slam. On aurait aimé un chapitre sur Jeff, troisième précieuse aide lors du casse qui est malheureusement trop en retrait. Le quatrième épisode, sur le fameux braquage, conclut l’histoire (assez tragiquement – on le sent venir rapidement). Ce choix narratif permet de ne pas forcément « suivre » Selina/Catwoman mais bien le prisme de son entourage, allié ou ennemi, toujours indécis par rapport la charmante féline (la trahir ? la laisser en liberté ?).

Batman est totalement absent du titre (ce qui est très bien), laissant pleine puissance à la voleuse et son équipe, jonglant entre dialogues ciselés, amusants, et scènes violentes voire dramatiques. Un équilibre des genres parfaitement maîtrisé par Darwyn Cooke qui sublime son récit avec un découpage hyper dynamique, presque « cinématographique » avec une fluidité et lisibilité exemplaire (peut-être moins lors de l’attaque du train). On est bien loin des séquences psychédéliques de Batman – Ego (signé par le même auteur et sorti peu avant, auquel Le dernier braquage ne fait pas vraiment écho, style graphique similaire excepté), davantage encré dans une réalité tantôt sale (Gotham), tantôt artificielle (les casinos), alternant scènes diurnes et nocturnes avec brio.

Il faut dire que cette fois, Cooke est aidé par Matt Hollingsworth à la colorisation. L’artiste n’hésite pas à varier les palettes chromatiques pour conférer des ambiances précises, froides ou chaudes c’est selon (donc tendances bleues assombries et tonalités pourpres ou jaunes et ses variantes écarlates). Les couleurs épousent à merveille avec le style inimitable de Cooke, toujours proche du cartoony voire de la ligne claire européenne, tranchant avec la maturité du récit. Cet aspect graphique bien précis et défini se conjugue efficacement avec les nombreux textes ; encore une fois on pense presque à de la BD franco-belge tant il n’y a pas de notion de super-héros et qu’on lit plutôt un polar.

Il n’y a pas grand chose à reprocher au Dernier Braquage, sauf si on s’attend à y voir Batman ou même Catwoman en tenue (on est davantage concentré sur Selina Kyla la voleuse que son alter-ego costumé). Accepté cela et si le style graphiste ne vous rebute pas, aucune raison de ne pas lire ce titre qui rejoint aussi bien les coups de cœur du site que les incontournables sur Catwoman bien sûr.

En 2021, Matt Reeves confiait s’être inspiré de sept comics cultes autour de Batman, cf. la seconde newsletter de François Hercouët. Sans surprise, le classique triptyque des origines (Année Un, Un Long Halloween et Amère Victoire) mais aussi le titre sur Catwoman qui y est connecté (Catwoman à Rome), le très récent Imposter (co-écrit par le scénariste du film, Mattson Tomlin) ainsi que Batman – Ego et bien sûr ce Catwoman – Le Dernier Braquage. Cela semble faire sens par rapport aux premières images dévoilées où Catwoman a les cheveux courts, revêt des perruques, etc.

[Histoire – Sur la piste de Catwoman | Ed Brubaker présente Catwoman – Tome 1 (Detective Comics back-ups #759-762)]
Slam Bradley
est missionnée par le maire de Gotham pour retrouver Catwoman, considérée comme morte et suspectée d’avoir tué Selina Kyle, les deux femmes étant peut-être même complices…

[Critique]
Une trentaine de pages issue des back-ups (compléments d’histoires bonus) de la série Detective Comics, écrits par Ed Brubaker et dessinée par Darwyn Cooke bien sûr, mais aussi Cameron Stewart. Le tout centré sur Slam Bradley, détective privé sur les traces de Catwoman. Ce court récit est à la fois un prologue au Grand Braquage mais peut se lire après (on ignore la composition de l’album de 2022 pour l’instant).

L’intérêt étant surtout de découvrir le personnage de Bradley et comment son enquête vient se connecter avec le casse de Selina (les deux titres se déroulent au même moment puis se rattrapent). À nouveau volubile, l’histoire est efficace et permet de croiser Bruce Wayne puis Batman.

[Histoire – D’entres les ombres… | Ed Brubaker présente Catwoman – Tome 1 (Catwoman #1-4)]
Prochainement…

[Critique]
Prochainement…

 

Si vous souhaitez acheter la série Ed Brubaker présente Catwoman, inutile de prendre le premier tome qui est intégralement inclut dans ce Catwoman – Le Dernier Braquage !

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 14 janvier 2022

Contient :
Catwoman : Selina’s Big Score (Le dernier/grand braquage), déjà publié chez Semic en 2003 et chez Panini Comics en 2008 (dans Batman – Ego)
Date Night (histoires courtes)
Detective Comics #759-762 + Catwoman #1-4, huit chapitres déjà publiés dans Ed Brubaker présente Catwoman – Tome 1

Scénario : Darwyn Cooke (Le dernier braquage)
Dessin : Darwyn Cooke
Couleur : Matt Hollingsworth

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