Quelques nouvelles et mises à jour du site

Bonjour à tous,

Quelques nouvelles durant cet été 2021 🙂

Tous les titres annoncés par Urban Comics (jusqu’à décembre 2021) ont bien été répertoriés sur les rubriques A à Z. Ces dernières ont bénéficié d’autres mises à jour avec, entre autres, les liens pour acheter en ligne et, surtout, la numérotation finale des tomes des séries (par exemple Harley Quinn Rebirth terminée en dix tomes, Justice League Dark en quatre, etc.) – de quoi se rendre compte que toutes les séries liées à Batman, ses alliés, ennemis ou encore la Justice League sont quasiment… « terminées » (incluant Batman Beyond après six ans d’attente, sortie du tome 3 le 20 août) ! Bien sûr il y a quelques exceptions : Arkham Knight probablement abandonnée, Black & White (dont le troisième et dernier volume pourrait sortir en 2022 en bénéficiant des séries en noir et blanc récentes), Joker War normalement achevée en trois volumes mais dont des tie-ins sont en cours de traduction (à priori pour Batman Bimestriel mais à confirmer), le troisième et dernier opus de Batman Terre Un est sorti aux US donc on l’aura probablement début 2022 chez nous. Enfin New Justice ne devrait plus avoir de tomes après le quatrième – en attente de confirmation également.

Dans la foulée, tous les sommaires des Batman Bimestriel sont enfin indexés et… tout ce qui a été publié dans les magazines Batman Saga puis Batman Univers est aussi répertorié et chroniqué (je vends d’ailleurs l’intégralité des deux séries via Le Bon Coin, laissez-moi un commentaire – que je ne mettrai pas en ligne – si cela vous intéresse !). Voir la page d’accueil du site avec les liens de toutes ces critiques récentes.

 

Les nouvelles séries autour de Batman seront à découvrir dans Future State, évènement de la rentrée 2021 (avec le one-shot The World) . Au programme également (chez nous en 2022 probablement), la suite du film Batman de Tim Burton (1989) en comic-book ! Ainsi qu’un nouveau segment se déroulant après le culte Un Long Halloween, à nouveau signé par le duo Jeph Loeb et Tim Sale ! On surfe donc sur une certaine nostalgie, ce qui sera aussi le cas du long-métrage The Flash qui mettra en scène l’homme chauve-souris de Burton à nouveau, Michael Keaton, et celui de Zack Snyder, Ben Affleck ! A découvrir en 2022, tout comme The Batman, réalisé par Matt Reeves, revenant une fois de plus sur les premiers pas du Chevalier Noir (incarné par Robert Pattinson cette fois).

Toujours en exploration d’un certain « passé », Urban Comics proposera le 3 décembre prochain trois titres cultes dans sa collection Urban Limited, format hyper luxueux, agrandit et limité (1500 exemplaires). On retrouvera donc Année Un (énième réédition d’un classique indémodable) et White Knight, récit récent (2018) mais qui a déjà rejoint la liste des titres Batman incontournables (cliquez sur les images pour précommander).

 

Enfin, le très attendu Trois Jokers (Three Jokers en VO) sortira le 1er octobre dans plusieurs éditions. Une classique à 18€ et trois variantes à 20€ reprenant les visages de la Bat-Family ainsi qu’une carte collector (idem, cliquez sur les images pour précommander). Là aussi le titre bénéficiera d’un tirage dans Urban Limited, le 3 décembre 2021 également. L’histoire propose (enfin !) ce qui avait été annoncé à la fin de la série Justice League époque New 52 (La Guerre de Darkseid, sorti il y a un peu plus de cinq ans) : il n’y aurait pas un mais trois Jokers ! Le récit n’est pas sans défauts (il étonne dès le début en omettant que Batman avait déjà connaissance de cette information par exemple…) mais excelle sur bien d’autres points et son étrange « humanité » qui s’en dégage, notamment dans sa conclusion, hâte de vous partager ma critique 😉


Outre les comics et les films, une petite parenthèse sur l’animation. J’ai été invité pour parler des films d’animation DC Comics et notamment Batman Hush/Silence (2019) et Un Long Halloween – Partie 1 (2021) – je conseille énormément ce dernier – sur la chaîne d’ActuCiné sur YouTube. Un moment sympathique durant lequel j’ai pu évoquer quelques anecdotes sur les deux titres dans leurs versions comics et leurs adaptations. Néanmoins rien d’extraordinaire non plus, les passionnés ne découvriront probablement pas grand chose, je préfère les renvoyer vers la vidéo de mars de MicroCiné, plus complète sur l’évolution du Chevalier Noir à travers le cinéma et ses inspirations comics (je compile toujours religieusement tous les commentaires du chat qui ont été posés dans cette vidéo afin d’y répondre à l’occasion). Pour l’anecdote, j’ai aussi eu le privilège (grâce à l’organisation de David de la chaîne ActuCiné justement) de revoir Zack Snyder’s Justice League dans un petit cinéma privatisé, cela renforce la dimension épique et émotionnelle du film, sans aucun doute ! Le format 1.33:1 est nettement plus justifié également, quel plaisir…

Ces derniers mois il y a nettement plus d’interactions avec la communauté de fidèles du site ou des nouveaux venus et je vous en remercie 🙂

Via les commentaires, mon compte Twitter personnel ou YouTube (les vidéos précitées), je m’efforce de répondre à tout le monde mais je manque cruellement de temps. Si en 2020 et début 2021 j’ai pu abattre un travail conséquent sur le site, j’ai conscience que ces dernières semaines ce n’est pas le cas. Comme toujours, entre la vie professionnelle et personnelle bien chargées, il faut faire des choix difficiles. Choisir c’est renoncer, choisir c’est (aussi) préférer. Je passe beaucoup de temps sur deux projets littéraires (non liés à Batman) qui vont enfin voir le jour après tous ces mois ; cela explique la période un peu plus creuse actuellement. Côté critique, je reconnais m’éparpiller dans trop de lectures, incluant celles du Chevalier Noir, et ne plus savoir quoi chroniquer face à la masse de sorties. Une bonne nouvelle néanmoins : comme vu plus haut, quasiment toutes les séries sont désormais achevées d’être publiées, cela va me permettre d’écrire « à la suite » en lisant/(re)découvrant tout cela (je préfère rédiger mes critiques en une fois quand toute une série est terminée plutôt que tome par tome avec des mois de battements entre deux).


Vous l’aurez compris, je préfère ne rien garantir sur les dates de critiques, beaucoup sont déjà entamées dans des brouillons, d’autres nécessitent des relectures (et une certaine motivation). J’adorerais aussi « repasser/réécrire » d’anciens articles vu l’amélioration de la mise en page et (soyons modestes) de mon écriture au fil des dernières années ; encore une fois, je manque de temps et dépriorise cela. Néanmoins et comme toujours depuis dix ans (oui, le site fête ses dix ans cette année), il y a des vagues de productivité accrue puis des passages un peu vides – comme en ce moment, étant pris par d’autres projets (dont, entre autres, les critiques de Star Wars – La Haute République). J’espère terminer certaines choses d’ici fin 2021 sur le site, j’aimerais y consacrer trois mois à temps plein non stop mais ce n’est hélas pas possible.

En attendant, voici ce qui devrait sortir dans les prochains mois niveau chronique de comics : les quatre tomes de New Justice, les deux de Doom War puis les quatre de Death Metal, Joker/Harley : Criminal Sanity, les trois tomes de Batman Beyond, Trois Jokers (déjà lu et globalement apprécié), les séries Batman : Detective (5 tomes) et Batman Detective Comics (7 tomes), DCeased 2, l’intégrale d’Injustice, les six volumes de Justice League Rebirth (la moitié déjà écrite) et peut-être un ou deux tomes des séries Batman Mythology et Batman Arkham. Soit une quarantaine de nouvelles critiques (soit huit par mois dans un monde idéal pour tout boucler d’ici la fin d’année). J’espère également pouvoir retranscrire sur le site la vingtaine de portraits de personnages de Batman qui avaient été publiés dans un magazine, croisons les doigts pour que cela puisse être possible !

Rendez-vous dans quelques jours pour la critique de The Suicide Squad, au cinéma ce mercredi 28 juillet !

Merci à tous et au plaisir 🙂

Batman Univers Hors-Série #5 – Batman et Manhunter (scénario de Archie Goodwin)

Au printemps 2017, Urban Comics publie le cinquième et dernier hors-série de son magazine Batman Univers. Celui-ci est entièrement consacré à un auteur, Archie Goodwin, qui signe tous les épisodes (parus dans les années 1970) dont certains mettent en avant Paul Kirk, alias le héros Manhunter (avec ou sans Batman).

Le numéro se compose en deux parties. La première, très oubliable et sans rapport avec Manhunter, montre trois aventures issues de Detective Comics dessinées par Jim Aparo (#437-438) puis Alex Toth (#442). La seconde, nettement meilleure, est tout simplement « la saga complète de Manhunter pour la première fois publiée en France dans son intégralité », c’est-à-dire six courts chapitres (back-up) puis un complet de Detective Comics (#443) et un épisode spécial final inédit ; toute cette saga est dessinée par Walter Simonson. Découverte et critique.

[Résumé de l’éditeur – correspondant uniquement à la seconde partie du magazine in fine]
Lorsque Paul Kirk, alias le Manhunter, ancien chasseur de gros gibiers et officier de renseignement, réussit à s’extirper des griffes d’une organisation fanatique appelée le Conseil, il voue sa vie à la démanteler. Avec Archie Goodwin au scénario de ce récit complet, le Manhunter, aidée dans sa tâche par une agente d’Interpôl, réussira-t-il à défaire cette organisation ?

[Histoire et critique | Première partie du magazine]
Dans Masque de la mort ! (Detective Comics #437), Batman enquête et poursuit un mystérieux assassin doté d’un masque issu d’une civilisation (fictive) d’Amérique du Sud et lui conférant une force surhumaine. Un monstre hante le manoir Wayne ! (Detective Comics #438) évoque, comme son titre l’indique, un certain « monstre » qui a agressé Alfred. Bruce doit donc laisser la police enquêter chez lui… Y aurait-il un lien avec Ra’s al Ghul dans tout ça ? Enfin, La mort rôde dans les cieux (Detective Comics #442 – déjà publié dans Batman Anthologie) emmène Batman à combattre des ennemis via… des avions !

Sans connexion entre eux, ces trois récits ne sont guère mémorables. On apprécie les deux premiers pour (re)voir le talent de Jim Aparo aux dessins mais c’est à peu près tout… Seuls les amateurs de l’artiste ou les complétistes (entres autres, de cette période du début de l’Âge de bronze des comics – avis aux nostalgiques également) peuvent y trouver un intérêt. Les titres induisent volontairement en erreur en imaginant des monstres, zombies ou autres créatures mystiques alors qu’il n’en est rien : cela est vite deviné et les effets tombent à l’eau direct… Publiés en 1973 et 1974, il y avait la contrainte de l’époque qui était de concevoir des histoires avec un début et une fin en quelques pages. C’est ce dont souffrent ces petites aventures, couplées à des ennemis éphémères, complètement anecdotiques et créés pour l’occasion. Ici, pas de traditionnels vilains de la prestigieuse galerie de la mythologie du Chevalier Noir, ce qui n’aide pas non plus à réellement apprécier ces courtes bandes dessinées… Si elles sont proposées dans ce numéro, c’est tout simplement car leurs back-ups (le petit complément de quelques pages à lire après), eux, se suivaient et formaient un arc narratif complet. On parle bien sûr de ceux sur Manhunter, à découvrir… tout de suite !

[Histoire et critique | Deuxième partie du magazine]
Christine Saint-Clair
, agent d’Interpol se rend au Népal à la recherche de Paul Kirk qui sévit dans les parages sous le nom de Manhunter. Ce dernier était mort il y a trente ans mais a ressurgi, tantôt comme un criminel, tantôt comme un sauveur… Comment expliquer ceci ? L’espionne le traque puis s’allie à lui en passant par la Tunisie et le Japon… L’organisation mystérieuse le Conseil tire les ficelles de cette machination implacable, basée sur des expériences scientifiques dangereuse de… clonage ! Complots, trahisons… Qui est réellement Manhunter ? Qui le poursuit et quel est le but du Conseil ?

Publiée en feuilleton dans les pages de Detective Comics entre 1973 et 1974, multi-récompensée et rééditée à plusieurs reprises, la saga Manhunter bénéficie enfin d’une édition française ! Entièrement écrite par Archie Goodwin et dessinée par Walter Simonson, elle comprend six courts chapitres (les back-ups de Detective Comics #437 à #442) intitulés L’affaire de l’Himalaya, Le dossier Manhunter, La résurrection de Paul Kirk, Rébellion, Cathédrale du péril, Duel avec le maître puis le chapitre complet Gotterdämmerung (Detective Comics #443) et enfin Le Chapitre Final, épisode inédit réalisé en 1999 par Simonson en solo peu après le décès de Goodwin, qui livre un récit muet « en hommage à son parolier disparu ».

S’étalant sur un peu plus de 90 pages au total, la saga Manhunter dévoile rapidement ce qui se trame : Kirk a été cryogénisé et cloné ! Un sujet rarissime pour l’époque, porté avec rigueur et sérieux tout le long de la fiction. Dans la première moitié de l’histoire (les six petits chapitres – durant lesquels Batman est absent) Il y a clairement un côté James Bond (armes, voyages à travers différents pays, organisations secrètes…) voire Black Widow (la tenue d’agent de Christine) et même – pour rester proche de Marvel – un aspect Wolverine avec son (anti)héros quasiment immortel et adepte de techniques de combat liées au Japon par exemple (les ninjas sont présents on va dire, tout comme ils le furent dans l’histoire de Batman).

Dans sa seconde moitié du récit, on retourne à Gotham City pour une nouvelle alliance, avec le Chevalier Noir bien sûr ainsi que quelques personnages secondaires rencontrés en amont. Il s’agit simplement de la conclusion de tout ce qu’on a vu avant. Bavarde, passionnante mais un brin confuse (cette narration toujours un peu lourde typiques des 1970’s), un peu épique, bref l’ensemble est inégal mais globalement positif. Les méthodes radicales de Kirk/Manhunter (il n’hésite pas à tuer) ne plaisent évidemment pas à Batman – tous deux vont devoir réviser leurs convictions. L’épisode s’arrête avec une fin soudaine et plutôt satisfaisante même si on aimerait savoir ce qu’il se déroule pour certains protagonistes ensuite…

… chose réparée plus de vingt-cinq après dans l’ultime chapitre L’épisode final, entièrement muet comme évoqué plus haut (ce qui n’est pas plus mal vu toute la masse de texte avalé avant, ça fait du bien). Efficace, davantage grandiloquent en terme d’action, plutôt solide et apportant une conclusion plus honorable bien que dispensable. Le style de Walter Simonson s’est par ailleurs modernisé (cf. image à la toute fin de la critique), rendant l’ensemble plus digeste.

En synthèse, cette saga de Manhunter est assez séduisante, elle est peut-être trop « vantée » en introduction, au risque de créer des attentes et donc générer des déceptions (Manhunter n’est pas le type le plus charismatique qui soit ni le plus original niveau look…) mais elle a le mérite de sortir des sentiers battus, aussi bien chez DC Comics que chez Batman – surtout pour l’époque ! Pour le prix du magazine, les curieux devraient s’y pencher ; saluons aussi l’effort de l’éditeur d’oser publier un titre comme celui-ci en France (d’où la version kiosque pour minimiser les risques).

[A propos]
Publié le 28 avril 2017 par Urban Comics.

Scénario : Archie Goodwin
Dessin : Jim Aparo, Alex Toth, Walter Simonson
Lettrage : Jim Aparo, Alex Toth,
Couleur : Non précisé, Klaus Janson

Traduction : Jean-Marc Laîné, Philippe Touboul
Lettrage : Christophe Semal et Laurence Hingray (Studio Myrtille), Stephan Boschat (Studio Makma)

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Batman Saga : compilation de récits divers…

L’entièreté des critiques des histoires issues des magazines Batman Saga et Batman Univers sont (désormais) compilées sur le site *. La plupart des chapitres sont à retrouver dans les chroniques des tomes dans lesquels ils ont été rassemblés ensuite (ou découpés selon les sorties US car inédits en France, comme une bonne partie de la série Detective Comics de l’ère New 52 par exemple). Néanmoins, dans quelques numéros, Urban Comics proposait des récits annexes bonus, soit des back-ups, soit des séries ultra courtes. Ceux-ci sont désormais rassemblés ici afin d’avoir « tout » d’indexé et chroniqué sur le site – il se peut que certains aient échappé à ma vigilance et furent tout de même publiés en librairie dans un second temps, n’hésitez pas à le signaler en commentaire si c’est le cas, merci d’avance 🙂

* il manque juste les épisodes de Batman Incorporated qui seront mis à jour lors des (nouvelles) critiques à venir de la saga Grant Morrison présente Batman grâce à la réédition en intégrale.


(Detective Comics #27 – La vieille école • Neal Adams)

Pluie / La vieille école / La belle époque / Le sacrifice
Detective Comics #27 [back-up] | Batman Saga #27/28 [08 et 09.2014]

Dans Pluie, Francesco Francavilla écrit et dessine en quatre pages un Batman qui sauve « encore » le fils de Gordon. Complément sympathique mais trop court de Sombre Reflet.

La vieille école est un bel hommage de dix pages à l’évolution de Batman, écrit par Gregg Hurwitz et dessiné par Neal Adams himself ! C’est d’ailleurs toute la partie graphique qui est appréciable, le scénario un brin décousu est, in fine, assez « commercial et gentillet ».

La belle époque est aussi une forme d’hommage puisque Batman y souffle ses soixante-quinze bougies (éditoriales et « réelles »), proposant une incursion dans un avenir lointain avec un entourage vieilli. On y retrouve en dix pages une allusion à peine cachée à The Dark Knight Returns. En synthèse, un joli moment écrit par Peter J. Tomasi, conféré à l’élégance du style si particulier de Ian Bertram. Clairement le meilleur épisode des quatre.

Dans Le sacrifice, Mike W. Barr imagine (grâce à une projection de Phantom Stranger) ce qu’il se serait passé si les parents de Bruce Wayne n’avaient pas été tués… Guillem March croque un Bruce heureux mais découvrant une ville sous le joug de tous ses ennemis. Très appréciable mais évidemment trop court, le récit mériterait un enrichissement dans un elseworld tant il apparaît séduisant par bien des aspects !

(Detective Comics #27 – La belle époque • Ian Bertram)

Nightwing dans : Une longue année
Secret Origins #1 | Batman Saga #30 [11.2014]

Zéro surprise dans cette origin-story paresseuse, signée Kyle Higgins (qui a écrit la série très inégale et, in fine, assez moyenne Nightwing justement). En douze pages on (re)découvre une énième fois la même histoire de Dick Grayson : l’accident de cirque, les premiers pas en tant que Robin, etc. Les dessins de Doug Mahnke en petite forme souffrent d’une colorisation faiblarde. Bref, sans intérêt.

Batman dans : L’homme dans l’ombre
Secret Origins #2 | Batman Saga #31 [12.2014]

Un peu mieux que le précédent récit, centré cette fois sur Bruce Wayne et ses premières années, mais complètement oubliable et déjà-vu malgré la volonté d’intégrer ces origines au run de Snyder. Ray Fawkes signe le scénario et Dustin Nguyen les dessins ; passable.

Le majordome est coupable / Tout ce qui nous tombe dessus / Le crime que personne n’a commis
Legends of The Dark Knight #1 | Batman Saga #33 [02.2015]

En dix pages, Damon Lindelof (producteur et showrunner des excellentes séries Lost, The Leftovers et Watchmen) propose dans Le majordome est coupable une petite leçon d’humilité (infligé par vous-savez-qui en lisant le titre…) à un Batman bien arrogant, croqué par un Jeff Lemire inspiré mais au style clivant. Une pépite !

Tout ce qui nous tombe dessus (Jonathan Larsen au scénario, J.G. Jones au dessin) montre – en dix pages à nouveau – un combat entre Batman et Amazo, androïde extrêmement intelligent capable de dupliquer les super-pouvoirs des membres de la Justice League entre autres (créé en 1960). Pire : cet affrontement a lieu dans le satellite du groupe dans l’espace, un endroit où le Chevalier Noir peine à être en pleine maîtrise de son environnement. L’ensemble se lit bien, on retrouve le côté tacticien souvent oublié de Batman et une allusion sympathique à la série des années 1960.

Dans Le crime que personne n’a commis (encore en dix pages), Batman et Robin font… de la prévention ! C’est rarement mis en scène et pourtant c’est très bien. Le binôme fait réfléchir un citoyen proche de passer à l’acte… Un récit anecdotique mais sympathique, une fois de plus, signé Tom Taylor à l’écriture (DCEASED, Injustice…) et Nicola Scott pour les dessins.

(Legends of The Dark Knight #1 – Le majordome est coupable • Jeff Lemire)