Page récapitulative ► Batman Eternal
[Histoire]
Le policier Jason Bard réussi à coffrer Le Pingouin et Carmine Falcone. Il entend bien remettre de l’ordre dans Gotham City. Batman s’allie à lui et les deux suivent une piste dans les égouts, habitat de Killer Croc.
Au Brésil, Batgirl continue son enquête pour prouver l’innocence de son père. Elle est accompagnée de Red Hood et Batwoman.
Red Robin se rend quant à lui au Japon, avec Harper Row, pour trouver les origines des nanotechnologies qui s’en prennent aux enfants dans le quartier des Narrows.
Batwing et Le Spectre explorent le sous-sol dérangé de l’Asile d’Arkham où règnent quelques créatures mystiques, ainsi que La Fille du Joker.
Julia Pennyworth devient malgré elle opératrice dans la Batcave après le kidnapping de son père.
Toutes ces actions ont un but commun : détruire le Chevalier Noir et s’emparer de Gotham City.
[Critique]
Beaucoup d’évènements continuent de se produire dans ce second tome, particulièrement efficace. On pourrait exclure la partie magique et mystique de toutes intrigues qui gravitent dans Batman Eternal, et qui ouvre le livre. Même si elle joue un rôle complémentaire dans l’œuvre, elle n’est pas forcément essentielle. Tout le reste est, en revanche, plutôt réussi et savoureux. Tous les protagonistes cités dans le résumé sont mis en avant équitablement. Sans oublier Vicky Vale, Catwoman et Spoiler, qui prend petit à petit plus d’importance.
C’est sans réelle surprise que Batman Eternal se veut comme le prolongement de ce que bâti le scénariste Scott Snyder depuis qu’il officie sur les séries sur le Dark Knight. En effet, en dehors du fait que l’histoire se déroule peu de temps après Le Deuil de la Famille (dont les répercussions sont distillés subtilement par ci par là), c’est évidemment l’importance de l’architecture de la ville et ses secrets qui sont mis en avant. Ainsi, son récit Les Portes de Gotham prend un peu une nouvelle dimension. On s’étonne de ne pas encore avoir vu de références directes aux Hiboux.
Tout s’accélère dans ce deuxième tome, difficile de se dire que la série n’est à peine qu’à la moitié de son parcours ! Certains mystères sont résolus (Gordon, les « méchants » derrière ce plan, la véritable identité de nouveaux personnages, etc.), de nouveaux questionnements s’ajoutent et des protagonistes sont certainement en train de voir leur mythologie bouleversée (Catwoman en tête). Ce n’est pas plus mal d’avoir condensé tous les personnages dans une même série au lieu de concevoir un cross-over géant où chaque héros aurait sa série régulière impactée, c’est même beaucoup plus simple et fluide à suivre.
Finalement, le seul reproche de ce tome deux est le même que pour le premier : les dessins de Dustin N’Guyen, nettement en dessous de la qualité et homogénéité globale de l’œuvre. Excepté cela, tout le reste est passionnant et on a hâte de continuer !
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