Archives de catégorie : Bat-Family

Robin Infinite – Tome 1 : Contre le monde !

C’est parti pour la courte série Robin Infinite (17 chapitres compilés en trois tomes – avec un épisode bonus dans le dernier) qui place Damian Wayne au premier plan après les évènements de la série Batman Rebirth (et vaguement Teen Titans Rebirth). Il n’est pas forcément pré-requis de tout connaître, juste savoir que Robin s’éloigne de Gotham et de son mentor Batman, en deuil (suite à la mort d’Alfred – dont il se sent responsable) et énervé (comme toujours).

[Résumé de l’éditeur]
Damian a disparu ! Malgré les recherches intensives lancées par sa famille, plus une trace du rejeton démoniaque de Bruce Wayne… Sur les traces de l’obscure Ligue de Lazare, une faction dissidente de la Ligue des Ombres de son grand-père Ra’s al Ghul, Damian accède à un tournoi d’arts martiaux établi sur une île secrète. En parallèle, Batman redoute ce que son fils prépare et se demande s’ils pourront un jour se réconcilier après leurs récents différends. Tandis que Damian s’enfonce dans les machinations de la Ligue de Lazare, le fils de la chauve-souris découvre qu’il a peut-être trouvé la seule épreuve qu’il ne pourra surmonter seul…

Inutile de détailler le début de l’histoire, le résumé officiel de l’éditeur suffit.

[Critique]
Impossible de ne pas penser au célèbre Mortal Kombat en lisant ce premier volet ! En effet, plusieurs combattants hors-pair sont rassemblés sur une île et doivent s’affronter (à la clef : l’immortalité). Les similitudes avec la célèbre franchise de jeux vidéo (déclinée en films, séries et – le saviez-vous ? – même en bande dessinée avec, entre autres, un tome centré sur Scorpion publié par… Urban Comics !) sont d’ailleurs complètement assumées (on voit un ersatz de Johnny Cage par exemple). Mais outre cela, que vaut en soi ce récit ? Comme toujours, les fans de Damian Wayne devraient être conquis, il est bel et bien au centre de toute la fiction, toujours aussi insupportable et arrogant. On apprécie d’ailleurs qu’il se fasse vite battre (d’une façon très… singulière !) et remis un peu en place par plus fort que lui.

Ce premier tome enrichit également un brin la mythologie de Batman au sens large puisqu’il est question d’une Ligue de Lazare, apparemment reliée aux fameuses Ligue des Ombres et Ligue des Assassins (elles-mêmes étant sensiblement différentes mais toutes avec Ra’s al Ghul à leur tête – ce dernier apparaît brièvement durant l’aventure). À ce stade, quelques détails demeurent obscurs (mais seront dévoilés dans le tome suivant) comme la mystérieuse mère Soul. L’enjeu du tournoi est important : la possibilité de devenir immortel (d’où le nom de la Ligue) et une sorte de puits de résurrection à disposition des joueurs (axant donc réellement le combat « à mort ») même si limité dans son utilisation à deux fois.

Avec tous ces éléments, le point fort du volume est son rythme effréné malgré des combats un peu expéditifs. C’est d’ailleurs une certaine frustration, le tournoi ne débute pas vraiment dans ce premier opus et l’on survole un peu les rares affrontements. Si Damian est au cœur du récit et demeure attachant (en fonction de son affinité avec le personnage bien entendu – dont l’ADN n’a pas vraiment évolué ces dernières années), d’autres protagonistes peuplent l’histoire.

Il y a tout d’abord la figure (plus ou moins fantomatique) d’Alfred qui intervient régulièrement pour recadrer ou conseiller Damian. Une approche assez classique du genre mais toujours efficace, observée chez Batman également de temps à autre durant l’ère Infinite, à défaut d’avoir un titre faisant réellement écho à la mort du célèbre majordome et l’immense vide qu’il laisse derrière lui. Ensuite, la Bat-Famille est présente le temps de quelques planches dont un échange savoureux avec Nightwing remarquablement bien écrit et plutôt « juste » côté émotion.

Enfin, les nouveaux acolytes de Robin vont et viennent durant les six épisodes (précédés de deux backs-ups formant une sorte de gros chapitre introductif) de la série : Ravager, aka Rose, la fille de Deathstroke et principale alliée de Damian, Flatline, une antagoniste puissante qui joue sur les deux tableaux, Hawke, le fils de Green Arrow et visiblement adversaire le plus coriace du tournoi, Respawn, mix entre Deathstroke (encore) et Deadpool (!) dont l’identité demeure mystérieuse et quelques autres (XXL, Black Swan…) – tous très jeunes et peu connus ou nouvellement conçus pour la série mais faiblement caractérisés, dommage.

Si Mortal Kombat résonne forcément dans la tête en lisant Contre le monde !, difficile de ne pas penser, aussi, au roman et au film Battle Royale ou sa variante légère de chez Marvel, Avengers Arena. Mais – on le répète – à ce stade il n’y a pas encore de combats à mort (et vu qu’il s’agit d’êtres pouvant revenir à la vie ou extrêmement tertiaires, l’impact de l’ensemble devrait être sans gravité mais il se murmure qu’on se trompe peut-être – Robin Infinite se poursuivant effectivement dans Deathstroke Inc Infinite (disponible dans Batman Infinite Bimestriel #3 puis dans Batman – Shadow War et, enfin, dans Planète Lazarus, tous juste en vente depuis juin 2023, eux-mêmes connectés à Batman / Superman World’s Finest – outch !).

Les amateurs de mangas (et particulièrement friand du genre shônen (parfois seinen) et de leurs tournois type Dragon Ball, Hunter X Hunter, Naruto, Gunnm Last Order…) y trouveront aussi leur compte – un manga en noir et blanc est carrément lu (et dessiné/visible) dans la BD ! Un aspect qui rappelle aussi les jeux vidéo (et donc… Mortal Kombat, on y revient).

L’auteur Joshua Williamson, habituellement sur les séries Flash (Rebirth et Infinite) mais prolifiques sur quelques segments où le Chevalier Noir cohabite avec le Bolide écarlate (Le Prix, Le Badge…), Superman (Le Batman Qui Rit – Les Infectés), la Justice League (Justice League vs. Suicide Squad) ou de façon indépendante (Batman Infinite – Tome 04 : Abyss, One Bad Day – Bane…) livre une aventure entraînante, globalement sympathique avec des fondations stimulantes. Williamson étant aussi à la tête du relaunch Infinite (DC Frontier), on espère qu’il sait où il va.

Graphiquement, Gleb Melnikov emmène ses (anti)héros dans un endroit semi paradisiaque plutôt plaisant. Il dessine, encre et colorie quasiment l’intégralité de l’ouvrage (à l’exception d’un chapitre signé Jorge Corona et de quelques uns colorisés par Luis Guerrero). Son découpage est hyper dynamique bien que l’action demeure étrangement statique dans les combats expéditifs (mais excelle dans les poursuites ou les affrontements plus longs), les traits oscillent entre les genres, incluent un aspect cartoony connotant avec la (fausse) cruauté visuelle.

Robin Infinite propose donc une excursion plutôt audacieuse (sur le papier), à voir si cela tient la route – cela rappelle aussi les bons débuts de Joker Infinite. Le titre interpelle aussi bien les fans de mangas que de comics (peut-être dans l’idée d’attirer un nouveau lectorat ?). Si la dimension symbolique du deuil est esquissée, l’ensemble garde un esprit assez « léger » (pas désagréable au demeurant), idem avec les « morts » du tournoi qui sont, in fine et pour l’instant anecdotiques. À défaut d’avoir un réel et cruel tournoi mortel, on a un divertissement qui fonctionne à peu près, c’est toujours ça de pris.

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 25 mars 2022.
Contient : Back-ups Batman #106 + Detective Comics #1034 puis Robin (Infinite) #1-6
Nombre de pages : 176

Scénario : Joshua Williamson
Dessin et encrage : Gleb Melnikov, Jorge Corona
Couleur : Gleb Melnikov, Luis Guerrero

Traduction : Benjamin Rivière
Lettrage : Moscow Eye

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Batman – One Bad Day : Catwoman

La collection One Bad Day se poursuit avec cette fois Catwoman au premier plan !

[Résumé de l’éditeur]
Alors que Selina Kyle n’était qu’une adolescente, sa mère a dû se résoudre à vendre une broche dont elle avait héritée à un prêteur sur gages peu scrupuleux. Quelques années plus tard, lorsque Catwoman apprend que ce bijou est en réalité d’une valeur inestimable, elle n’a plus qu’une idée en tête : reprendre ce trésor familial à tout prix ! Mais cette course effrénée ne risque-t-elle pas de déterminer le reste de son existence ?

Inutile de détailler le début de l’histoire, le résumé officiel de l’éditeur suffit.

[Critique]
Cet opus est davantage un récit complet sur Catwoman (de bonne facture au demeurant – on y reviendra) qu’un One Bad Day à proprement parler, c’est-à-dire un titre qui fouillerait le passé de Selina Kyle pour montrer son « jour de bascule » pour devenir voleuse (bien qu’un flash-back soit présent). L’histoire tourne autour d’une broche familiale qu’avait dû vendre pour une bouchée de pain la mère des jeunes sœurs (Maggie et Selina) pour subvenir à leur besoin. Quelques années plus tard, la célèbre Catwoman compte bien la reprendre.

Le titre se déroule majoritairement « dans le présent », à priori dans la continuité officielle (un peu comme l’opus sur Double-Face), les quelques échanges avec Bruce/Batman laissent entendre cela. Toutefois, cet One Bad Day peut aussi rester indépendant ou en marge de tout ça, ce n’est pas très important. On a l’impression de lire un annual luxueux (comme ceux du Pingouin et Harvey Dent) mais, cette fois, en plus qualitatif, grâce aux dessins emmenés par Jamie McKelvie, signant une singularité visuelle sans faille (comme toujours, si les quelques illustrations de cette critique vous séduisent, le reste devrait aller). Il dessine, encre et colorie entièrement ses planches ! Si l’on peut déplorer de nombreux fonds de cases vides, le style épuré et léché de l’artiste ne laisse pas indifférent.

Côté histoire, le schéma narratif de G. Willow Wilson (Gwendoline de son prénom) est malheureusement un poil convenu avec un ou deux rebondissements peu surprenants. La plus grosse faille est sans aucun doute la conclusion abrupte qui laisse une sorte de « suspens » au lecteur (quid de… ? pas mal de choses en fait – qu’on ne révèlera pas ici). C’est dommage de rester sur ce sentiment d’inachevé. La figure habituelle de Selina est respectée, oscillant entre « le bien et le mal », ou plutôt le profil personnel, l’individualisme et la criminalité, sans en effleurer une réflexion très poussée – on parle banalement d’un vol d’un objet lui ayant appartenu.

En somme, heureusement que la partie graphique et le début de ce One Bad Day fonctionnent, à défaut d’être marquant ou incontournable. Comme d’habitude, il y avait plein de choses à explorer en prenant en compte un passif d’enfance malheureuse (peut-être) ou une vie de jeune adulte dans la prostitution (comme dans Année Un). L’ensemble reste trop « sage », un brin décevant mais sympathique visuellement. Pour le prix on aurait tendance à la déconseiller sauf aux aficionados de Catwoman, évidemment. Pas le meilleur des One Bad Day (Le Sphinx, Mr. Freeze, Bane), pas le pire (Double-Face, Le Pingouin), juste entre les deux !

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 18 août 2023.
Contient : Batman – One Bad Day : Catwoman 
Nombre de pages : 72

Scénario : G. Willow Wilson
Dessin, encrage et couleur : Jamie McKelvie

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Studio Myrtille (Christophe Semal)

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Batman Detective Infinite – Tome 04 : La Tour d’Arkham | 2ème partie

Suite et fin de La Tour d’Arkham (cf. tome 3) mais aussi de l’entièreté de la série Batman Detective Infinite ; critique et bilan.

[Résumé de l’éditeur]
La tour d’Arkham a tenu ses promesses… pendant quelques jours seulement. Le Dr Wear et le mystérieux Dr Ocean commencent à perdre le contrôle de leurs patients – qui se trouvent être les plus violents meurtriers de Gotham – et des irruptions de violence spontanées éclatent. Qu’ils soient infiltrés à l’intérieur de la tour ou essayant de circonscrire le danger qu’elle représente à l’extérieur, la Bat-Famille a fort à faire pour tenter de percer les secrets de la tour, et d’éviter que sa folie ne se déverse sur la ville.

[Critique]
Pas besoin de détailler davantage le début de l’histoire, c’est amplement suffisant. Ce quatrième et dernier opus compile d’ailleurs trois récits : la suite et fin de La Tour d’Arkham (six chapitres), Les Sept (trois épisodes) et House of Gotham (les back-ups poursuivant cet excellent récit entamé dans le tome précédent). La Tour d’Arkham occupe donc une place importante (aussi bien la fiction que le lieu en lui-même dans le livre) et permet de conclure plus ou moins correctement ce qui était annoncé depuis le deuxième opus. En synthèse : la machination orchestrée par Wear et son complice, le fameux Psycho Pirate, est déjouée par les alliés du Chevalier Noir.

On retrouve une narration assez convenue bien qu’elle continue de ne pas être chronologique avec une mise en avant agréable de la Bat-Famille infiltrée de différentes façons dans le fameux bâtiment. Quelques surprises sont au rendez-vous (difficile d’en dire davantage sans gâcher un peu l’immersion) mais la finalité revient toujours à l’éternel statu quo habituel, malgré l’absence de lieux emblématiques (le Manoir Wayne et l’Asile d’Arkham donc) ainsi que ce qui est plus ou moins bien exploré dans les séries Batman Infinite et Batman Detective Infinite depuis quelques temps : Wayne n’est plus milliardaire (mais ça ne change quasiment rien à ses aventures), Gotham tente toujours de se rétablir des milliers de problèmes inhérents à la ville (ses fous, ses meurtriers, ses attentats…). En soit c’est donc mi-figue, mi-raisin.

Mariko Tamari renoue avec ses bons éléments de l’opus précédent : une dimension chaotique et une place importante aux alliés de Batman. Les dialogues fonctionnent bien à défaut de l’intrigue globale toujours plus ou moins « classique » même si on apprécie, par exemple, le retour de l’Épouvantail et son fameux look si singulier de l’ère Infinite. Harley Quinn (on n’a toujours pas compris si c’était la vraie ou non) est présente aussi et ajoute une certaine légèreté bienvenue. Sur les quatre volumes, on conseillerait donc uniquement les deux derniers, formant un tout complet et globalement agréable (malgré la perception peut-être sévère de prime abord de la critique du volet précédent et de celui-ci ; tout n’est pas parfait mais en lecture « à la suite » c’est quand même pas trop mal avec un rythme prenant – mais attention, il faudra débourser 45 € mine de rien !).

Côté dessin, les premiers chapitres sont à nouveau de Max Raynor (deux épisodes) puis Amancay Nahuelpan (cinq chapitres). Ivan Reis s’occupe de la suite (cf. ci-après). L’ensemble est homogène visuellement même si moins soigné que le précédent volume (Reis y occupait une plus grande place) mais Nahuelpan n’a pas à rougir. La partie brutale et (souvent) épique fonctionne bien, que ce soit dans les combats, les chutes ou les poursuites. Quelques poses iconiques font mouche et la colorisation (Luis Gerrero puis Jordie Bellaire) apporte l’aspect « comic book » idéal.

Le titre Les Sept (co-écrit avec Nadia Shammas) place Le Sphinx comme nouvel antagoniste de cette enquête en trois chapitres plutôt intrigante et « indépendante » avant d’être connectée au récit sur la Tour d’Arkham. Une sorte de « seconde conclusion » pas inintéressante mais pas non plus flamboyante ou passionnante. On apprécie en revanche le côté détective de Batman et la présence de Bruce en civil plus prononcé même si l’ensemble est un peu rapide. Comme souvent, il subsiste aussi cette sensation de rester sur notre faim/fin : la fiction devrait amener à une suite (peut-être développée dans Batman Nocturne – premier tome prévu en juillet – mais il s’agira d’un tout autre run d’un nouvel auteur, Ram V, alors cela étonnerait). Quid des conséquences ? Quid de Nakano ? Quid du parasite et de quelques éléments soulevés au début de la série (le fameux parasite) ?

Reste une histoire joliment dessinée (par Ivan Reis, en grande forme – cf. image ci-dessous et, surtout, celles en seconde partie de la sélection sous la critique, les quatres avec Batman) qui devrait satisfaire les fans du Riddler et de Talia al Ghul, revenant éphémèrement aux côtés de Batman pour l’occasion qui, lui, tient à nouveau le premier rôle dans ce segment. On retrouve aussi Deb Donovan, la journaliste assez présente au début de la série. C’est un complément important qui a toute sa légitimité dans le volume même si la position atypique du Sphinx pourrait être tenue par quelqu’un d’autre. Lui aussi bénéficie d’un nouveau look pour le moins amusant.

À l’instar du volume précédent, c’est plutôt la suite (et fin) des back-ups (House of Gotham) qui est pertinente. On retrouve donc le jeune garçon (toujours sans prénom) dont les parents avaient été tués par le Joker « grandir » dans Gotham City. Cette fois, il croise Bane (durant la saga Knightfall) et doit survivre et s’émanciper à sa façon quand la ville est coupée de tous (durant No Man’s Land, évidemment) ; de quoi revisiter les temps forts de la chronologie de Batman en ajoutant d’autres ennemis plus ou moins secondaires (Killer Croc en tête mais d’autres apparaissent) et bien sûr certains alliés ou antagonistes mythique (Jean-Paul Valley, Huntress…). L’adolescent inconnu poursuit sa survie en comprenant mieux les méandres de la ville et son fol espoir d’être à l’équilibre entre le Bien et le Mal (bien sûr, c’est plus complexe que cela).

Les trois Robin (Dick, Jason et Tim) sont également présents, les échanges entre tout ce beau monde sont percutants, la fiction se permet même quelques retournements de situations pas trop prévisibles et seule sa fin un brin abrupte (mais également « forte ») peut décevoir. Comme on le soulignait dans la critique de la première partie, c’est un titre qui mériterait totalement une publication à part ; ce n’est peut-être pas assez « vendeur » pour de la librairie mais en terme de contenant on y retrouve un peu plus de 120 pages (soit… deux One Bad Day !) alors ce n’est pas inenvisageable (et rejoindrait instantanément les coups de cœur du site). À défaut d’être accessible dans un seul livre relié et non en complément d’une autre histoire, délicat de conseiller l’achat de deux volumes (soit 45 € tout de même) pour savourer « principalement » cette histoire connexe si le reste ne vous séduit pas…

Une fois de plus on apprécie fortement les sublimes couvertures des chapitres d’Irvin Rodriguez et cette folle impression de photo-réalisme (cf. première ligne ci-après). Malheureusement Urban en propose moins en fin d’ouvrage dans les traditionnels bonus, il y en a qu’une seule de Lee Bermejo par exemple (non proposée ci-dessous, il s’agit donc de trois VO inédites) – cliquez pour agrandir et sauvegarder si vous le souhaitez 😉
Ce curieux choix provient peut-être du coût de fabrication (et donc de vente) du livre qui aurait passé un palier de nombre de pages additionnelles et, de facto, un prix encore plus élevé…


[À propos]
Publié chez Urban Comics le 3 février 2024.
Contient : Detective Comics 1053-1061 + back-ups

Scénario : Mariko Tamaki, Nadia Shammas, Matthew Rosenberg
Dessin & encrage : Max Raynor, Amancay Nahuelpan, Ivan Reis, Fernando Blanco
Encrage additionnel : Danny Miki
Couleur : Luis Gerrero, Jordie Bellaire, Brad Anderson

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : MAKMA (Gaël Legeard, Michaël et Stephen Boschat)

Acheter sur amazon.frBatman Detective Infinite – Tome 04 : La Tour d’Arkham | 2ème partie (24 €)





(À noter que dessin a été repris pour la couverture de ce quatrième tome
(tout comme celle du troisième était déjà une image provenant de la série – et issue du deuxième volume).)